Ronald Baker, le plus tourangeau des trompettistes et chanteurs américains vient de signer « Quintet city » (Cristal Records), son sixième album.
Ronald Baker perpétue d’un album à l’autre la grande tradition du hard-bop sans négliger son renouvellement, puisqu’il a déjà enregistré une cinquantaine de compositions.
Constitué en 1998, son quintet composé d’Alain Mayeras (piano), Jean-Jacques Taib (saxophone), David Salesse (contrebasse) et Patrick Filleul (batterie), tous musiciens professionnels de la région de Tours, s’est enrichi pour l’occasion d’un invité de marque : Antonio Hart, l’un des jeunes loups américains du sax alto.
Ecumant depuis des années les scènes de France, des plus petites aux plus prestigieuses, Ronald Baker et son quintet célébreront le 30 avril à Paris, dans la cave du bar de Montmartre « Autour de midi… et minuit », la sortie de ce sixième album.
Je ne l’ai pas encore écouté, et puis comme chacun sait, le hard-bop n’est pas mon registre jazz préféré. Mais ces musiciens-là sont parmi les très bons dans la région Centre, et sans doute au-delà.
D’ailleurs, j’avais bien aimé la version « électrique »du quintet de Ronald Baker, vue au festival Jazzin’ Cheverny 2008, avec notamment un excellent DJ aux platines. Le public déchaîné avait dansé sur les galets !
Sur ce « Quintet city », j’attends avec intérêt les commentaires éclairés des spécialistes du genre, et j’en connais…
Titres en écoute sur le myspace de Ronald Baker Quintet.
Etre né quelque part… Né à Alger en 1945, étudiant de l’Ecole normale de Valence de 1963 à 1967… puis nommé prof d’histoire-géo à Orléans, voilà qui ne fait pas de Jean-Jacques Taïb un fils pur jus de la Pucelle, si je puis oser ;-)Ceci dit, être par ailleurs le directeur artistique du festival « Jazz entre les deux Tours » de… La Rochelle ne fait pas pour autant de Jean-Jacques Taïb un tourangeau natif, je vous l’accorde également volontiers :-)Quant à la guéguerre entre Tours et Orléans pour l’appropriation des musiciens de jazz, je vous la laisse. Ici, on s’en fiche, on profite du talent de tous, sans distinction d’origines ni de frontières. Même pas de styles, c’est dire notre largeur d’esprit :-))
Rendez à Orléans Chère Pie,Que nenni, et que Tours ne s’approprie !JJ Taïb n’est pas tourangeau mais orléanais ; il fit les beaux soirs du Caveau des Trois Marie pendant dix ans et a enseigné tous les jeunes loups du saxo local, David Sevestre (Tremplin Orléans Jazz 2010) en tête !Rendez à la Pucelle ce qui lui appartient !