Bordeaux, André dans la lumière ?

Mais qui est donc cet « Andre » – de son nom complet Andre Felipe Ribeiro de Souza – qui débarque aux Girondins de Bordeaux ? D’abord un « copain de promo » dans les sélections auriverde de Neymar et du petit joyau de l’Inter, Philipe Coutinho. Ce qui confère déjà au jeunot brésilien un sacré CV.

André avec Jean Tigana et Jean-Louis Triaud

Pour le reste, si l’attaquant s’est illustré à Santos, il n’a jamais trouvé ses marques au Dinamo de Kiev d’où il débarque.

Un sacré pari donc pour les Bordelais en quête d’un buteur efficace et qui après avoir approché Gameiro et autre Bobô (tiens un autre Brésilien) accueillent en prêt André.

Un choix dans l’urgence, un joueur qu’il faudra remettre en forme, qui ne connaît pas les rugueux défenseurs de ligue 1… c’est beaucoup à porter sur de frêles épaules. André aura bien besoin des conseils de ses quatre compatriotes Henrique, Jussiê, Wendel et Fernando.

Les FCGB n’ont jamais connu telle cohorte brésilienne. Il faut dire que l’équipe au scapulaire n’a pas toujours eu la main heureuse avec les joueurs de ce pays. Et particulièrement ses attaquants.

Deivid (« Hulk » de Sousa) en 2003-2004 n’a pas laissé un grand souvenir. Pas plus l’ancien parisien Christian (Corrêa Dionísio) en 2001-2002. Autre raté en forme de pari, souvenons nous de Denilson (de Oliveira Araújo) en 2005-2006, Ricardinho (Ricardo Luís Pozzi Rodrigues) en 1997-1998 qui a connu pourtant par la suite une bien meilleure carrière.

D’autres on été plus satisfaisant, même si souvent en demi-teinte, comme Jussiê (Jussiê Ferreira Vieira) au club depuis 2007, Fernando (Fernando Menegazzo) depuis 2005, , Sávio (Sávio Bortolini Pimentel) en provenance du Real Madrid en 2002-2003, Celso Moreira Valdeir 1992-96, et dans une moindre mesure Henrique (Carlos Henrique Souza) depuis 2005, voire Wendel (Wendel Geraldo Maurício da Silva) aux Marine et Blanc depuis 2006 et qui alterne séries brillantes et fantomatiques apparitions.

Finalement, le plus régulier des joueurs brésiliens des trois dernières décennies fut sans conteste Gralak (Paulo Sergio) qui fit les beaux jours de la défense centre entre 1996-1998. Il aurait bien plus à l’entraîneur Ricardo d’ailleurs lors de son passage – très défensif – sur les bords de Garonne.