Prends ça dans les cotes ! (11 au 13 mars)

Encore plus forts que feu Paul le Poulpe, Paulo le calamar et Les Pieds Carrés vous guident dans l’univers impitoyable des paris sportifs.

LE PARI VEDETTE :

(L1) Bordeaux – Monaco, dimanche à 17h

OK, reconnaissons-le, ce duel a tout d’une affiche du haut de tableau des années passées. Appelons-là plutôt l’affiche de la nostalgie puisque cette saison Bordeaux peut tout au mieux encore espérer accrocher un strapontin européen et Monaco sauver sa sa tête parmi l’élite.

A Bordeaux encore, on peut comprendre que les départs de Diawara, Gourcuff, Chamakh, Blanc et Obertan (là on plaisante) aient pu mettre du plomb dans l’aile du club. A Monaco, on peut toujours regretter que Jean-Luc Ettori ne soit plus le gardien de but titulaire ; on peut aussi militer pour reconstituer la doublette Henry-Trezeguet ou essayer de convaincre George Weah de quitter la politique pour rechausser les crampons.

Pourtant l’ASM – 7e budget de Ligue 1 – a déjà tous les atouts en main. Ce n’est pas Arles-Avignon qui pourrait se payer les services de Ruffier, Bonnart, Diarra et Park (du moins pas avant quelques années). Heureusement Monaco semble vouloir renouer avec les fondamentaux. Non pas la formation, mais le blanchiment d’argent. Cette semaine, Adnan Houdrouge, vice-président de l’AS Monaco de 2004 à 2009, a été mis en examen pour recel d’abus de biens sociaux et blanchiment.

Même s’il peut y contribuer à terme, le blanchiment d’argent ne fait pas gagner des matchs donc nous miserons sur une victoire de Bordeaux qui a fait ses preuves par le passé en matière de corruption.

PRES DE CHEZ NOUS :

(L2) Metz – Tours, vendredi à 20h

Le club messin est à la peine en championnat tentant péniblement de s’extraire de la charrette qui mène droit en National. A Saint-Symphorien, le club n’est pas plus serein (dernier du classement à domicile) mais n’oublions pas que le FC Metz fut une grande équipe.

Il fut un temps où le maillot grenat a fait faire des cauchemars aux grands d’Europe. Nous ne parlons pas de l’époque des « pp flingueurs » – alias le duo Pires-Pouget – mais de l’exploit de l’année 1984 pour lequel on ne peut avoir qu’un immense respect.

Battus logiquement 4 à 2 par Barcelone sur leur terrain en Coupe des Coupes (ex-compétition européenne qui réunissait le vainqueurs de la coupe nationale de chaque pays), les Lorrains ont pris leur revanche au retour. Et ce, de la plus incroyable des manières face à des espagnols chambreurs : victoire 4 à 1 au Camp Nou.

Aujourd’hui, les Michel Ettore, Jules Bocandé, Tony Kurbos et Philippe Hinschberger ont été remplacé par les Joris Delle, David Fleurival, Ludovic Guerriero et Cheikh Gueye. Même si leur rendement n’est pas le même, attention néanmoins pour les Tourangeaux à ne pas verser dans le péché de suffisance.

Après avoir accroché Metz et Ajaccio sur sa pelouse, les hommes de Bijotat pourraient bien continuer sur leur lancée. Misez sur un nul, comme à l’aller.

(L2) Reims – Châteauroux, vendredi à 20h

Comme dit l’adage : les grands clubs ne meurent jamais. Sauf qu’à Reims, le club est déjà mort deux fois (liquidation judiciaire en 1991 et 1992 avec cessation totale d’activité suite à la seconde).

Dur pour toutes les anciennes gloire du club, comme Michel Hidalgo, de retrouver un job ! Reparti en DH, le club s’est stabilisé entre le National et la L2.  Actuellement, le Stade de Reims pointe à une décevante 16e place. Sur une bonne série, la Berri serait donc bien inspirée de ne pas offrir 3 points à un concurrent direct.

Misez à la rigueur quelques centimes sur un match nul, et si vous avez un smic, un rsa ou une allocation chômage gardez les plutôt pour vous en ces temps difficiles !

Résultats de Paulo le calamar lors de sa précédente chronique : 1/3