Prends ça dans les cotes ! (1er et 2 avril)

Encore plus forts que feu Paul le Poulpe, Paulo le calamar et Les Pieds Carrés vous guident dans l’univers impitoyable des paris sportifs.

LE PARI VEDETTE :

(L1) Arles Avignon – Monaco, samedi 2 avril à 19h

Mais oui, ce match est bien l’affiche de cette 29e journée. C’est en quelque sorte le derby du sud puisqu’il n’y a que… bon d’accord il y a a tout de même 280 km qui séparent Avignon de la Principauté. Disons que c’est une affiche… du bas du tableau, certes. Avouons-le, ce petit choc, ce heurt, ce délicat tamponnement, n’est pas l’affiche de ce week-end. C’est juste pour redonner confiance à Paulo le Calamar. Après, trois mauvais pronostiques la semaine dernière… sur trois prédictions, il était au plus bas. C’est comme quand Douglao s’est aperçu en arrivant à Nantes qu’il n’aurait jamais la notoriété de Marcel Desailly. Alors forcément, dans ces cas là il faut revoir les fondamentaux : le contrôle- passe, la frappe plat du pied, la touche buste droit jambes serrées… Concernant les pronostics, avec Arles-Avignon, les risques de victoire sont très limités (un succès en 28 matchs). C’est comme parier sur Bourgoin au rugby ou miser sur la victoire finale d’un Français sur le Tour de France.

Comme Paulo, misez plutôt sur une victoire de Monaco. Si vous perdez, au moins vous aurez appris une chose : vous avez définitivement la poisse et vous ne gagnerez jamais au loto, au tiercé ou même au jeu de l’oie.

PRES DE CHEZ NOUS :

(L2) Ajaccio – Châteauroux, vendredi 1er avril à 20h

Ajaccio, destination de rêve pour footballeur pré-retraité ? Pas vraiment ! Socrier et Rivière, les deux attaquants vedettes du club corse ont beau avoir déjà 65 ans à eux deux, ils ne sont pas moins les véritables fers de lance de leur équipe avec respectivement 11 et 9 buts cette saison en L2. Leur expérience et leur regain de forme a propulsé les Ajacciens en tête du classement. De quoi donner des idées de retour au vétéran Jérôme Rothen (qui fêtait ses 33 ans hier), lequel confiait en début de semaine à l’équipe : «Je ne veux pas finir [ma carrière] comme ça». Ça ne coute rien d’envoyer un CV à la cellule recrutement d’Arles-Avignon. Sur un malentendu ça peut marcher.

Décevants contre Vannes (0-2) lors de la dernière journée, l’on voit mal comment les Castelroussins pourraient contrarier les plans des deux papys flingueurs ajacciens. A moins que le portier Vincent Fernandez (36 ans) ne fasse parler son droit d’aînesse. Misez néanmoins sur la victoire des Corses,  une valeur sure à domicile.

(L2) Reims – Tours, vendredi 1er avril à 20h

Bien sûr, au classement, le TFC (4e) part logiquement favori face à Reims (17e). Mais intéressons nous à d’autres paramètres afin de déterminer l’équipe qui a le plus de chance de l’emporter ce vendredi. Sur le pré, avantage Tours en ce qui concerne le meilleur buteur : Guié-Guié et ses 13 buts devance  de peu Toudic avec 12 réalisations. Le TFC possède en outre la meilleure attaque : 41 buts vs 35. Léger avantage pour les Tourangeaux concernant les finances : 10,5M de budget contre 10M, plaçant les clubs en 6e et 7e position des budgets de L2.

En revanche, côté tribune, Reims a largement l’avantage. Le Stade Auguste-Delaune a accueilli 8201 spectateurs en moyenne depuis le début de la saison contre 6256 à la Vallée du Cher (toutefois, le taux de remplissage est en faveur de Tours 52,5% contre 37,9%). Le championnat de France des tribunes (déterminé par la LFP à partir de l’ambiance, et de la fidélité du public tant à l’extérieur qu’à domicile) classe Reims 4e de L2 et Tours 6e. Enfin, la page officielle Facebook du club de Reims compte 4346 « fans » contre seulement 276 à Tours. En ce qui concerne l’histoire, le double finaliste de la Ligue des Champions a aussi connu 29 saisons en L1, contre 4 pour le TFC.

Mais pour ce match, s’il y a bien une donnée à retenir c’est d’abord celle-ci : Reims est plutôt inspiré à domicile tandis que le TFC n’est pas toujours très performant loin de ses bases. Paulo penche donc plutôt pour un match nul.