Le club de foot, une PME à croissance rapide
Mieux que les emplois jeunes, les emplois aidés… il y a les emplois football ! C’est en tout cas ce qui ressort, en partie, de l’analyse faite par le cabinet Ernst&Young sur le football professionnel. Car le plus gros de l’étude concerne surtout la santé financière et les perspectives d’avenir pour les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2.
Bref, en 2010, sur une demande de l’Union des club professionnels de football, Ernst&Young a étudié et publié son premier baromètre du foot pro en France. Un rapport de 40 pages sur l’impact économique et social de la machine au rectangle vert et ses 40 plus brillantes PME.
Le premier constat est que le secteur génère 25.000 emplois directs et indirects pour un chiffre d’affaire de 4,3 milliards. En allant plus loin, Ernst&Young estime que pour chaque joueur professionnel, 22 emplois sont créés dans l’économie nationale. Et que pour un euro de subvention attribué au club ce sont 15 euros qui sont collectés en recettes fiscales pour les collectivités et l’État.
Tout cela fait dire à Ernst&Young que le football professionnel est un « moteur de croissance économique » – relativisons tout de même l’impact de ces 25.000 emplois – au local et au national. BTP, commerces, services de restauration, transports publics… bénéficieraient de la manne. Ernst&Young va plus loin en affirmant que pour chaque euro généré par les clubs créé 2,5 € pour l’économie locale et national.
Très en retard sur les voisins européens
Avec près de 7 % de croissance annuelle (en moyenne de 2003 à 2009) et un chiffre d’affaire global de 1,2 milliard d’euros, les 40 PME de Ligue 1 et Ligue 2 « concurrencent » presque l’industrie du cinéma française et son 1,5 milliard annuel… et ceux même si la Ligue professionnelle de football français est très en retard sur ses voisins européens en terme de merchandising et de recettes lors des matchs.
Le cabinet estime que plusieurs centaines de millions d’euros sont encore à gratter dans les cinq années à venir si le football français se dote effectivement de stades plus modernes.
Bref, un tableau idyllique pour le football professionnel en France qui, malgré la crise, peut espérer rebondir et se développer encore plus vite.
Mais le rebond a ses périls. Il faudra déjà que les droits audiovisuels (66 % de leur budget) se maintiennent au niveau actuel et que la Ligue 1, notamment, parvienne à maintenir son médiocre rang sur la scène européenne. Car pour les Messi, Ronaldo, Rooney, le championnat de France n’est qu’un lointain cousin du championnat belge, ou peut-être hollandais… même si les clubs français récupèrent effectivement quelques millions au passage de la rénovation de ses stades, pas sûr qu’ils attirent de nouveau les stars.
Si vous voulez le rapport complet : Ernst&Young_Barometre_Foot_Pro_2010
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