Prends ça dans les côtes ! (du 20 au 21 mai)

Encore plus forts que feu Paul le Poulpe, Paulo le calamar et Les Pieds Carrés vous guident dans l’univers impitoyable des paris sportifs.

LE PARI VEDETTE :

(L1) PSG – Lille, samedi à 21h

C’est incontestablement le match vedette de cette 37e journée puisque, samedi, le LOSC peut être sacré champion de France. Un point leur suffit pour réaliser le doublé Coupe / Championnat. On imagine déjà la liesse qui va envahir cette terre de football qu’est le nord (malgré la relégation du voisin lensois).

Chez les politiques – d’autant plus à l’approche d’une échéance électorale – on n’hésite pas à associer son image au moindre succès sportif. Avec plus ou moins de réussite d’ailleurs. Ainsi, après la victoire en Coupe de France, Martine Aubry avait déjà remis la médaille de la ville aux joueurs. Si Lille vient à gagner le titre on peut tout imaginer. Elle fera peut-être édifier sur la Grand place, à côté de la colonne de la déesse, une statue majestueuse de Florent Balmont dont le crâne poli éclairera la ville à la manière d’un phare ou plus surement d’une étoile.

Mickaël Landreau laissera l’empreinte de ses gants dans le ciment frais à l’entrée du Grand stade (à Lille, décidément tout est grand) qui verra le jour en 2012. Et plus incroyable, peut-être même que le club – dans un accès de folie – prolongera le contrat de Pierre-Alain Frau d’une année supplémentaire. Ça non, même le rêve a ses limites.

Misez sur un match nul plus rémunérateur qu’une victoire en coupe de France, lequel suffirait au bonheur des Lillois. Mais certainement pas aux Parisiens à la lutte avec Lyon et Rennes pour une place européenne.

PRES DE CHEZ NOUS :

(L2)  Tours – Angers, vendredi à 20h30

Voilà un derby qui tombe à point nommé pour le TFC pour… préparer la saison prochaine. Les attaquants tourangeaux ont tout intérêt à continuer de briller dans l’espoir de se faire remarquer par une grosse écurie de L1 ou de poursuivre leur aventure l’an prochain avec le TFC (surtout si Guié-Guié venait à partir).

Quant à la défense actuellement sur la sellette – la 19e de L2 – elle a tout intérêt à sauver les apparences pour trouver un ambitieux club de National qui accorderait l’asile à tous les naufragés du rideau défensif tourangeau. La tâche de l’entraineur (s’il reste) et des dirigeants sera donc de séparer le bon grain de l’ivraie.

Ils pourront toujours proposer « l’ivraie »  à leurs homologues angevins, très attachés à prendre sous leur aile d’anciens tourangeaux égarés (sans grand succès). Diego Gomez et David Leray, avec respectivement 4 et 3 titularisations cette saison, ne se pas imposés chez le voisin.

A l’aller, ce derby s’était soldé sur un match nul 2-2. Paulo pense qu’il en sera de même ce vendredi entre un TFC qui a retrouvé le goût de la victoire à Nîmes  et d’une équipe angevine qui a mathématiquement encore une infime chance de monter, mais n’a lucidement plus rien à espérer sinon un accessit.

 

(L2) Châteauroux – Sedan, vendredi à 20h30

Ce vendredi, c’est bien Sedan qui sera l’équipe la plus motivée. Nul doute que les Ardenais voudront s’accrocher à leur mince espoir de monter et joueront le coup à fond. Or, la deuxième attaque du championnat a tous les atouts en main pour faire parler la poudre du côté de Gaston-Petit.

Pourtant, le club a davantage gardé des liens avec ses anciens gardiens qu’avec ses anciens attaquants (que deviens-tu Pius N’diefi ?). Aujourd’hui, Nicolas Sachy est chargé des relations publiques auprès des partenaires tandis que Patrick Regnault organise des stages de foot en partenariat avec le club.

Misez gros sur une victoire de Sedan (même si la ville est généralement associée à la défaite du même nom) puis, avec le gain, rachetez Césarine, le sanglier mascotte du club qui vit dans une ferme en Belgique (et qu’on ressort à chaque finale de Coupe de France). Puis, faites un cochon à la broche avec vos amis cet été pour célébrer votre victoire.