L1 2010-2011 : l’équipe type de la lose

• Gardien de but : APOULA EDEL (Paris SG)

Pas besoin de grand discours pour justifier la présence du Camerounais dans les buts de ce onze-type de la lose. Apoula Edel, ou Ambroise Beyamena, bref, quel que soit son nom, a réussi l’improbable exploit de relancer le vétéran Greg Coupet, qui avait pourtant décidé de remiser les gants bien avant la fin de saison.

Lecture de trajectoires aléatoires, prise de balles, disons, atypiques et jeu au pied surprenant… pour ses partenaires, le gardien du PSG réunit toutes les qualités nécessaires à un loser titulaire. Même Paris, pourtant habitué à miser sur des chevaux boiteux, a décidé de s’en séparer, c’est dire.

Pourtant, le PSG était prévenu, car Edel était déjà au top de sa forme pour les matchs de préparation :

Bon, en revanche, le Parisien ne pouvait pas postuler au titre de « révélation lose » de l’année, puisque l’an passé, déjà…

• Latéral droit : YOHAN DEMONT (Lens)

Le défenseur anciennement péroxydé a réussi un véritable festival cette saison. Après s’être bagarré en plein match avec son partenaire Kovacevic, Démont émerveille par sa capacité à loser encore plus fort : il a manqué 5 semaines de compétition pour une fracture d’un doigt consécutive à… un coup de poing dans un mur.

Pour le plaisir, on se remate la bagarre lenso-lensoise. Notez bien, en fin de vidéo, que l’arbitre distribue 1 carton jaune aux deux joueurs du RC Lens. Sans doute inédit.

• Défenseur central : EMIR SPAHIC (Montpellier)

Le Bosnien a trouvé le moyen de bosser à mi-temps : grâce à deux coups de coude bien sentis assénés au Brestois Roux puis au Lensois Jemaa, le boucher de la Paillade a cumulé 11 matchs de suspension. Au moins, Spahic fait preuve de constance, en L1 ou même en équipe nationale.

Démonstration :

• Défenseur central : SAMMY TRAORE (Paris SG)

12 minutes : voilà le temps de jeu du grand Sammy cette saison en Ligue 1. Et après on dit que Kombouaré ne fait pas du bon coaching…

• Latéral gauche : CYRIL JEUNECHAMP (Montpellier)

9 cartons jaunes, 2 rouges, l’ancien Auxerrois a été le baromètre d’une équipe héraultaise dernière du classement du fair-play et réputée pour sa tendresse vis-à-vis des chevilles adverses.

• Milieu : ANGELOS BASINAS (Arles-Avignon)

Un champion d’Europe à l’ACAA ? Ouais, ouais, c’est ça. Un Grec ? Ils ont été champions d’Europe, les Grecs ? Je me disais, aussi…

• Milieu : YOANN GOURCUFF (Lyon)

Nouveau Zidane, nouveau meneur de jeu des Bleus, nouvel inspirateur du jeu lyonnais. Si, si, on parle bien de Yoann Gourcuff, celui qui trainait sa misère sur les terrains de Ligue 1 cette saison. Va vraiment falloir que papa le reprenne en main cet été. Ou alors, cette histoire prometteuse va vraiment mal finir. Avec un contrat à Arles-Avignon, par exemple.

• Milieu : YOHANN MOLLO

Pas de méprise : le Caennais est un sacré joueur de football

. Mais dès qu’il s’agit de parler à la presse, c’est le champion de France, ou pas loin, de la la lose.

Prétentieux, arrogant et, pour tout dire, pas très fûté, Yohann devrait apprendre à y aller un peu… mollo dans ses déclarations.  » L’extra-football, c’est pas mon boulot », disait-il récemment. T’as raison, laisse donc ça aux pros.

• Attaquant : PASCAL FEINDOUNO (Monaco)

Monaco a voulu faire du souriant Pascal, en provenance de Dubaï, le sauveur de sa deuxième partie de saison. Mais Pascal, quand il a vu Côte d’Azur, Monaco, et football, il n’a retenu que les deux premiers mots. On ne peut pas lui en vouloir.

Suffit de revisionner l’ITW donnée à son arrivée. On n’y croit pas une seconde :

• Attaquant : ALEXANDRE LICATA (Auxerre)

Loser malgré lui, Licata n’a pas disputé le moindre match depuis son arrivée à Auxerre en 2009. L’attaquant souffre d’algoneurodystrophie de la cheville, et il n’est pas sûr qu’il puisse un jour rejouer au football. Finir sa carrière à l’infirmerie de l’AJA, c’est vraiment la double peine.

• Attaquant : ANDRE (Bordeaux)

Bon, au moins, il nous aura fait rire avec sa coupe de cheveux. Pas sûr que les dirigeants girondins aient trouvé l’histoire aussi drôle. 179 minutes de jeu, 1 tir cadré, on est loin de la petite merveille brésilienne annoncée. Presque sûr qu’on le retrouvera en D2 bulgare d’ici quelques saisons.