C.L.I.P.S. : Wayne Rooney

Des Crampons, de la Lose, des Idoles (ou pas), des Perles et du Son (pas toujours bon)… C’est C.L.I.P.S. ! Chaque semaine, les Pieds Carrés vous sélectionnent un clip incontournable dans lequel apparaît un footeux. Ouaich Gros ! Représente !

Après un tour du monde et un voyage en Inde, on revient cette semaine à du classique. Pour retrouver les bases, pour revenir aux fondamentaux comme dirait nos amis de l’ovalie, on pose cette fois nos valises en Angleterre, le pays du foot. Et en plus, on s’intéresse à la star du royaume : Wayne Rooney.

Bon ok, on vous offre une belle chanson de lover… Mais reconnaissez que Stereophonics, c’est quand même bien meilleur que les derniers C.L.I.P.S. Et on est d’ailleurs presque étonné de retrouver l’attaquant vedette de Manchester United faire une apparition (aussi courte soit-elle… environ 2 secondes en toute fin de clip) aux côtés du groupe britannique…

Voyez vous, Wayne Rooney, on le voyait un peu plus engagé… Plus rock… Limite punk…

Mais en même temps, sous ses allures de bourrin, Wayne est aussi un joueur magique…

http://www.youtube.com/watch?v=E9oKeFXLvJU&feature=related http://www.youtube.com/watch?v=cKXpZIa3LhM&feature=related

Et le chef d’oeuvre de Rooney contre l’ennemi intime, Manchester City. Comme si vous étiez en tribune…

L’analyse des Pieds Carrés

Assurément, Wayne Rooney n’a pas besoin de se faire mousser à côté de stars de la chanson pour augmenter sa cote de popularité… Alors pourquoi Wayne Rooney apparaît-il dans ce clip de Stereophonics ? Tentatives d’explications avec beaucoup de mauvaise foi… mais pas sans fondements !

• Parce Wayne est tout simplement un grand fan de Stereophonics. A tel point que le garçon s’est même fait faire un tatouage en guise de clin d’oeil  à l’un des titres du groupe. Et cet amour est réciproque. La preuve avec cette vidéo dans laquelle on découvre que le buteur de United est aussi un redoutable joueur de quizz et que le chanteur (gallois) de Stereophonics veut faire de Rooney un joueur de Leeds !

http://www.youtube.com/watch?v=t1YKmBKbyL8

• Parce que Wayne aurait aussi pu apparaître dans « A Thousand Trees« , morceau plus rock…

On l’aurait bien vu dans le rôle du mec énervé, non ? Ou alors, on aurait bien vu Wayne dans un clip tiré de l’album « Langage. Sex. Violence. Other ? » Allez savoir pourquoi… Mais non, c’est bien dans « Could you be the one ? » que le Mancunien montre sa trombine… Pas un hasard ! C’est parce Rooooooooney avait certainement quelque chose à se faire pardonner et devait notamment faire oublier Jennifer Thompson… Et comme Coleen Rooney est aussi une grande fan du groupe de pop, la chanson est effectivement bien trouvée pour sauver son couple.

• Parce que Wayne est jaloux des tignasses des membres du groupe… Du coup, il a craqué mais franchement, c’est pas top réussi.
• Parce que Wayne est définitivement un grand fan (bis). La preuve, cette petite fête dans un hôtel de Manchester qui avait débuté de la sorte par une petite séance d’écriture :

Mais qui a, a priori, terminée de façon moins calme…

• Parce que « Could you be the one »  est tiré de l’album « Keep cool and carry on« … Le résumé de la vie de Rooney…
• Parce que Rooney est un chanteur de talent… Ou pas !
• Parce que Wayne voulait d’abord être fan d’Oasis… C’est raté. Car lorsque Coleen Rooney a demandé à Noel Gallagher de dédicacer une guitare pour son cher et tendre, le chanteur d’Oasis s’est empressé de faire repeindre l’instrument aux couleurs de Manchester City (son club de coeur, ennemi intime de United), d’y faire écrire au typex les paroles de « Blue Moon« , la chanson des supporters de City et d’y ajoindre le petit mot suivant : « Bon anniversaire Bob l’Eponge » !

A priori, Wayne a pris la chose avec humour, a revendu la dite guitare aux enchères au profit d’une action caritative et a pris sa revanche. Il a ainsi envoyé à Noel des photos le montrant en train de célébrer ses buts dans le derby mancunien. Un joli pied de nez !

Tout le monde ne peut se le permettre, n’est-ce pas Gary Neville ? La guitare du latéral des Red Devills était, elle, accompagnée du petit mot suivant : « Bon anniversaire, Knobhead (tête de noeuds, traduction polie) » ! On a le talent pour répondre avec classe… ou on la ferme…

• Parce que Wayne vient de loin, comme dirait Corneille.