Tours – Poitiers, le CFA2 vu des gradins
- « Fais gaffe, c’est peut-être du viagra »
– « Mais non, et puis tu sais, j’en ai pas besoin, hi, hi »
C’est par ce dialogue empreint de profondeur et de drôlerie (mmh) qu’a vraiment débuté, en tribune, mon Tours – Poitiers. Mais qu’allais-je faire dans cette galère ?
Un match de CFA2 programmé en milieu de semaine entre deux équipes qui ont plutôt tendance à regarder derrière elle qu’à viser les hauteurs du tableau, ça fait pas forcément rêver. Le tout sur un stade de Ballan-Miré (En Indre-et-Loire, pas loin de Tours mais pas tout près non plus) gorgé de soleil… sauf en tribune.
Bref, les deux papys turgescents – qui s’échangeaient en fait des pastilles pour la gorge – et les rafales de vent ont bien failli m’achever avant même que le match ne débute.
Mais du côté des Pieds carrés, on n’est pas du genre à laisser tomber un reportage prévu de longue date. Même quand les 22 acteurs n’ont visiblement guère plus d’inspiration qu’un Steven Seagal à son pic de forme (référence culturelle incontournable qui permet de meubler tout compte-rendu de match dont la longueur attendue ne correspond en rien à la qualité des débats. Et puis, bon, Seagal, quand même…)
Pour l’exemple, Steven à son meilleur :
Le clin d’oeil au Van Damme du pauvre (c’est dire !) n’est d’ailleurs pas tout à fait fortuit car le match aurait bien pu se finir sur une série de bourre-pifs, tant certains Tourangeaux étaient énervés par leur défaite.
Le TFC s’est en effet fait cueillir 2-0 par le PFC, un résultat somme toute logique même si Tours a eu l’impression de se faire avoir sur le premier but poitevin, son arrière gauche ayant dû patienter sur le bord du terrain en raison d’un genou à peine ensanglanté.
Mais cette excuse n’est qu’un pansement sur une jambe de bois (ah, ah), et Marc Mauffroy, l’entraîneur local, reconnaîtra d’ailleurs après coup que la réserve tourangelle a livré là « son pire match depuis le début de saison », tout en n’oubliant pas, quand même, de tacler l’arbitre « qui n’a pas été bon ».
Une appréciation visiblement partagée par certains spectateurs – nos papys priapiques ne sont cette fois pas dans le coup –, qui ont donc ponctué toute la seconde période « d’abrutis » bien sentis et adressés à l’homme en noir en vert.
Une ambiance de rêve pour un match de rêve, donc, qui nous fera sans doute revenir un jour ou l’autre à Ballan. Ou pas, en fait.
la planete foot
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