Le Tour du Monde en quatre-20 foot (2) :
Les Pieds Carrés vous invitent à découvrir en 4×20 (+ le temps additionnel) ce qui agite la planète football. Ses anti-héros, ces stars que l’Europe n’envie pas, ses gestes techniques venus d’ailleurs, ses coaching extraterritoriaux et ses histoires toujours fraîches et subtiles.
> S20sson et ses copains + Nasri ferme sa gueule.
Après Canal+ et ses 135 caméras (à peu près) sur les matchs, la super loupe, le super ralenti, la palette à Doudouce… place au football en 4D. Il a trouvé sa voie royale lors de cet Euro 2012 et si vous ne vous souvenez pas du but de Nasri avant son « Ferme ta gueule ! » Marca vous propose de le revoir en images de synthèse… sous treize angles différents. Du ciel, de la droite, de la gauche, face au but, dos au but, dans les yeux du gardien et même de l’arbitre. Manque plus que ceux du stadier, des juges de touches ou des dames pipi du stade pour être complets. Et en plus, Narsi a le bon goût de fermer sa gueule sur le coup.
Enfin, on ne vous cache pas qu’on a préféré maté et remater le plus beau but du premier tour : le chef d’œuvre de Zlatan Ibrahimovic contre la France. L’occasion de voir une fois de plus en treize ralentis différents la, tranquille, remise du génial suédois puis son petit footing, décontracté, avant de venir mettre sa papinade hors de portée de Lloris. Tranquille, sans avoir l’air de forcer. Treize caméras, au final, ce n’est pas assez pour disséquer le geste d’Ibrahimovic, mais c’est presque trop pour ne pas se liquéfier devant les placements très approximatifs de Mexès et Rami.
> 20 ans de coiffures et de mascottes.
Ils s’appellent Vegatta, Shikao, Shikako, Anton, Dorompa, Marinosuke… et ce sont les autres stars de ce championnat. Des aigles, des mouettes, Poséidon, une vache et d’autres figurines improbables qui sont les mascottes des équipes de la J-League.
Pas encore aussi attractif que le championnat du Qatar, la division professionnelle japonaise, ou J-League fête pourtant cette saison ses 20 ans d’existence. Un championnat et un concept de football inspiré par le modèle allemand découvert dix ans plus tôt par Saburo Kawabuchi, le président fondateur de cette J-League (l’actuel s’appelle Kazumi Ohigashi).
Chantre de confrontations techniques, la J-League c’est le championnat des coupes de cheveux à la Dragon Ball Z, de stars européennes recyclées (Mboma, Leonardo…), des succès d’Arsène Wenger, de Frédéric Antonetti ou de Dragan Stojkovic en tant que joueur et entraineur (il a marqué peut être le plus beau but de sa carrière depuis le banc de touche).
La montée en puissance de la J-League et l’apport de ces techniciens étrangers lui a tout de même permis quelques résultats sur la scène asiatique mais aussi en Coupe du monde où le Japon compte quatre participations. Elle a surtout assis le football comme un des sports majeurs au Japon au côté du baseball ou du Sumo.
Sur les 1.111 joueurs professionnels que compte la ligue en 2011, 112 seulement venaient du Brésil, Corée du Sud, d’Australie ou d’ailleurs… dont seulement 8 d’Europe (au sens de l’UEFA).
Si vous voulez tout savoir sur ce championnat, un lien vers un blog ultraspécialisé : www.j-leagueblog.com Et, en prime, on vous offre une petite séance de « lol » made in le pays du Soleil levant avec des orques, des oiseaux de paradis et tout un tas de bestioles qui tirent des pénaltys.
> Le mythique Bonzini en version 2.0
Par facilité ou par dépit, on a tous joué de la roulette au baby-foot. Tout en prétextant un pseudo geste technique, requérant de grandes qualités et de l’entrainement. Les plus mauvais joueurs d’entre nous ont aussi essayé de tordre leur tige pour tenter de tacler les joueurs adverses à la carotide… et les empêcher de dégager.
Au paradis des mauvais joueurs et des truqueurs, des lobs foireux, des règles en bois et des règlements propres à chaque café, la start-up CKAB ne sera jamais reine. Mais dans le cœur des geeks toujours plus nombreux et smartphonés, elle a de l’avenir. Car elle vient de développer en partenariat avec le mythique fabriquant Bonzini un babyfoot amélioré et connecté. Le système a été développé sur la base du Bonzini B60.
Le B12:0 comptera non seulement les points et les affichera sur le bord du terrain mais il saura aussi reconnaitre une gamelle d’un but classique. Il saura reconnaitre les » tilts « , les roulettes et on imagine les sautes d’humeur.
Dès lors, rien ne vous sera épargné car les réseaux sociaux pourront suivre en direct l’évolution du score, les victoires et les défaites mais aussi le style de jeu. Car les développeurs promettent également d’analyser les schémas de jeu, les circuits préférentiels… plus question alors de n’avoir qu’un seul » coup de la mort » pour espérer l’emporter au risque de rapidement se faire contrer.
Notons, enfin, que ce prototype qui devrait être lancé à grande échelle devrait connaître rapidement une nouvelle évolution où l’énergie déployée par les joueurs servira à alimenter le système électrique du baby foot, la connexion en wi-fi et tout le tralala. Vous pouvez définitivement ranger vos pièces de 2 francs… et votre mauvaise foi.
> La minute d’Arsène 20ger.
Si les Gunners made in London n’ont pas connu la saison escomptée, il y a bien un Arsenal qui canonne quelque part sur la planète. Grâce à son succès sur Boca Junior, l’Arsenal Football Club, du quartier de Sarandi à Avellaneda, a pris la tête de la première division argentine. Les » célestes et rouges » gardent toutefois les pieds sur terre à l’image de leur buteur Luciano Leguizamon, qui déclare au journal Olé : « Jamais nous ne dirons que nous sommes candidats » au titre. Le club doit rencontrer lors de la 19e journée le 24 juin, le club de Cordoba, le Club Atletico Belgrano.
Lors de cette dernière journée, seul le Tigre peut lui disputer le titre de champion… même si c’est plus compliqué que ça.
Pas si mal pour un club qui n’a connu de star que Jorge Burruchaga entre 1979 et 1981 ou Jean-Jacques Pierre, passé ensuite au FC Nantes et aujourd’hui au Panionos.
> Temps additionnel.
L’histoire extra de cette semaine vient du Portugal, de la ville de Gaeiras même où la paroisse a mis en vente une figurine miniature (30 cm et un kilo quand même) de Cristiano Ronaldo pour financer la construction d’une église.
L’idole merengue a même signé de sa plume de son auguste effigie, à la pose pas forcément flatteuse, alors qu’il participait non loin de là à un stage avec sa sélection portugaise. Les enchères commencent à 100 euros.
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