Le top 11 improbable (10) : l’équipe 100% corse du Tours FC

En l’espace d’une semaine, le club tourangeau s’est doté d’un nouveau président… corse Jean-Marc Ettori, d’un nouveau président délégué… corse Jean-Luc Ettori, et d’un nouvel entraîneur… corse Olivier Pantaloni.

Reste maintenant à constituer une équipe. Et si les nouveaux dirigeants du Tours FC suivent la même méthode de recrutement, voilà à quoi l’effectif pourrait ressembler dans quelques semaines.

1. Jean-Louis Leca

Au poste de gardien, Tours dispose de l’un des jeunes portiers les plus prometteurs de France, à savoir Benjamin Leroy. Le vendre assurerait à coup sûr une belle rentrée d’argent au club. D’autant que pour le remplacer, le TFC n’aurait pas à débouser le moindre centime.

Valenciennes ne fera en efet guère de de difficulté pour se séparer de sa doublure. Et pour cause, Jean-Louis Leca, dans l’ombre de l’indéboulonnable Penneteau, n’a pas disputé le moindre match de championnat depuis 3 saisons ! C’est peu de dire que le natif de Bastia, au gabarit modeste pour le poste (1,77 m), arrivera frais en Touraine.

2. Anthony Lippini

Tours s’est fait prendre de vitesse par Clermont, qui vient tout juste de recruter le latéral droit de l’AC Ajaccio. Comment convaincre le club auvergnat de libérer sa toute nouvelle recrue ? En proposant Tritz en échange, pardi ! Pas assez ? Allez, rajoutez-moi un Gherieni et on n’en parle plus.

3. Damien Tiberi

Les plus pointus des supporters tourangeaux se souviennent sans doute de ce latéral gauche. Lors du match inaugural de la saison 2010-2011, un Tours – Sedan mémorable (4-3), Tibéri avait en effet expédié un missile des 35 mètres dans la lucarne tourangelle (vidéo à 3’14 ») :

4. Sebastien Squillaci

Oui, il joue toujours. Du moins en théorie. Car l’ancien international français, s’il n’a que 32 ans, n’a joué en tout et pour tout que 2 petits matchs avec Arsenal lors des deux dernières saisons. Arrivé en fin de contrat, il serait sûrement désireux de se relancer, quitte à accpeter un tout petit salaire. Reste à savoir s’il est encore opérationnel.

5. François Modesto

Comme pour Lippini, il va falloir négocier. Car après une aventure de 3 saisons en Grèce, l’expérimenté Modesto (35 ans), vient de retrouver le SC Bastia, son club formateur. Le président Ettori va devoir prendre son téléphone et lui assurer au moins deux billets d’avion (Corsicatours, bien sûr !) par mois pour éviter le mal du pays au défenseur central.

6. Pascal Berenguer

C’est l’évidence. Formé à Corte puis à Bastia, Berenguer a tenu la baraque la saison passée au sein du milieu de terrain tourangeau. Il est désormais libre de tout contrat, puisque Nancy, qui le prêtait à Tours, est descendu en Ligue 2. Tours tient son capitaine !

7. Gary Coulibaly

Le joueur de l’AS Monaco, travialluer de l’entrejeu, a des racines maliennes et corses, auxquelles il tient beaucoup :

Bon, vu le recrutement qu’est en train de réaliser l’ASM, pas sûr que l’ami Gary garde beaucoup de temps de jeu sur le Rocher… Et si Tours négociait un petit prêt ?

8. Gregory Leca

Milieu de devoir, Leca qui, selon nos infos, n’a rien à voir avec Jean-Louis (le gardien, faut suivre, hein !), n’a pas beaucoup joué avec Caen en 2012-2013. Qui dit peu de temps de jeu, dit petit prix. De l’expérience à pas cher, on vous dit.

9. Jean-Jacques Mandrichi

Mandrichi, c’est près de 200 matchs en Ligue 2, et plus de 60 buts. Une référence. Sauf que depuis son passage à Grenoble, en 2010-2011, le serial buteur sembla avoir perdu son mojo. Revenu en Corse en début de saison dernière, il a finalement fait marche arrière, et quitté le Gazelec pour signer au Red Star. A lui de prouver avec Tours qu’il n’est pas fini.

10. Johan Cavalli

Un superbe meneur de jeu, au tempérament parfois difficile à réguler. Un gars à la cool, mais pas trop, c’est lui qui le dit :

Olivier Pantaloni peut être celui qui va réussir à canaliser le petit milieu corse.

11. Pierre-François Sinapi

 S’il n’a pas vraiment percé avec le GFCO Ajaccio, il n’en reste pas moins l’un des plus surs espoirs corses au poste d’attaquant. Un pari à pas cher. Et puis ça vaut toujours mieux qu’un Hondurien qu’aurait joué, je sais pas, en Hongrie… Comment ça, la Berri ?