Dalmat à sec ! Si si, ça arrive…
Stéphane Dalmat vient d’être contrôlé par les gendarmes, au petit matin, en banlieue de Rennes, avec 1,4 g d’alcool par litre de sang… Au lendemain de la Saint-Valentin, il revenait de Tours où il avait passé la soirée et une bonne partie de la nuit.
Finalement, l’histoire n’a rien de surprenant lorsqu’on connaît le passif du joueur natif de Tours et formé à la Berrichonne Châteauroux. On passera sur la réputation de noctambule que traînait le garçon lors de son passage au PSG.
On oubliera son passage éclair à Santander, marqué par une sanction disciplinaire et par une mise au placard à la suite d’un retard de plusieurs jours à l’entraînement.
On mettra de côté l’image peu flatteuse (bagarre avec un jeune du centre de formation et sorties répétées) laissé hors du terrain lorsqu’il évoluait à Tottenham : en Angleterre, il faut bien se fondre dans le paysage, isn’t it ?
En revanche, on s’arrêtera sur quelques faits d’armes plus récents : déjà en état d’ébriété, Stéphane Dalmat avait été impliqué dans une bagarre avec des policiers sur les Champs-Elysées à Paris, le 30 mars 2009 au petit matin… Quelques jours plus tard, le 19 mai 2009, il avait également eu un accident de la route en se rendant au centre d’entraînement du FC Sochaux Montbéliard. Taux d’alcoolémie : 0,92 g/l de sang.
Cette accumulation de faux pas ne semble en tout cas pas déranger le milieu de terrain relayeur. Dans une interview accordée à Libération en mars 2010, il affirmait ainsi : « Je suis désolé, mais ce que je fais, ou ne fais pas, en dehors des matchs et des entraînements, ne regarde que moi. » Sa mauvaise réputation avait cependant échaudé certains dirigeants du Stade rennais, cet été, faisant traîner en longueur son arrivée en Bretagne.
Il y a quelques semaines, Frédéric Antonetti avait pourtant défendu son joueur : » Un garçon introverti et un grand professionnel contrairement à tout ce que l’on pense. « Un grand pro ? On a du mal à le croire de prime abord… Sauf que les gendarmes rennais n’ont pas trouvé Dalmat au volant, mais en train de pousser son véhicule en panne d’essence (on imaginait la grosse berline de quelques tonnes, bon pour la muscu, ça… Mais il s’agit en fait d’une Mini-cooper… Petit joueur va !) Comme quoi on peut boire et être à sec…
Une façon comme une autre de préparer la séance de vélo programmé quelques heures plus tard avec ses coéquipiers rennais. Avant d’enfourcher leur bicyclette, certains mangent de la viande aux hormones, d’autres s’enfilent une poche de sang pas frais, Stéphane, lui, a choisi. Et ça ne l’empêche pas d’avoir, par instants, des gestes de grande classe, comme ici avec Bordeaux :
L’histoire fait forcément tousser du côté du stade de la route de Lorient, mais, malgré une image de club tranquille, presque pépère, les dirigeants rennais sont habitués à gérer ce genre d’écarts extra-sportifs (plus que les titres en tout cas !). La preuve ici…
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