Le dico du parler foot : « si elle est cadrée, c’est pareil »

« Si elle est cadrée, c’est pareil «  : expression née sur une chaîne publique française dans les années 1980, dans laquelle le « elle » n’évoque non pas Zahia avant qu’elle déballe tout sur Ribéry, mais la frappe, qu’elle soit enveloppée ou non.

Le compas dans l'oeil...

Mise en situation :

Brandao, plein axe, est à 15 mètres du but. Il dégaine une frappe lourde, qui passe, comme d’habitude avec le Brésilien, trois bon mètres à droite du but adverse. Mais avec l’effet d’optique, Thierry Roland est persuadé que le ballon a frôlé le poteau et sort : « Ouh la, ce tir là, s’il est cadré, c’est pareil ».

Sous-entendu (NB : les sous-entendus sont dans la réalité très rares chez Thierry Roland qui rentre dans la catégorie des « commentateurs café du commerce » qui disent les choses telles qu’elles leur viennent), sous-entendu, donc, le gardien adverse n’aurait pas pu intervenir si le ballon avait été un poil plus près (ce qui, dans le cas Brandao, n’arrive presque jamais, mais passons).

Sous-entendu (nous en sommes à un sous-sous-entendu, c’est exact) : en gros, c’était quasiment but.

Sauf que, et c’est là que notre démonstration prend toute son ampleur, si la frappe avait finalement débouché sur un but, ça n’aurait pas été du tout pareil. Puisque, notamment,  Brandao aurait fait mentir sa réputation. Il aurait donc fallu dire : « si elle est cadrée, c’est PAS pareil ». CQFD.

Encore une expression débile démontée par le dico du parler foot, qui vous résume en vidéo :

Si la frappe avait été cadrée, cela n’aurait pas été pareil :

> pour cette petite fille : 

> pour ces deux équipes grecques, devenues célébres sur le web :

> pour la carrière de ce jeune n°3, qui aurait pu continuer :

> pour la carrière sochalienne de Sverkos :