Les procès en coiffure (3) : Cuellar VS Valderrama

Des cheveux, une barbe, Cuellar

Là, on a du lourd. On a même un sacré match au sommet au pays des grosses touffes.

Hakuna Matata

D’un côté du terrain, le bouillant Carlos Valderrama, légende du  football colombien et en tête de tous les hit-parades dès qu’il s’agit de mêler ballon rond et coupes de cheveux. Au terme d’une carrière aussi longue qu’un concert de Raphaël vécu au premier rang, Carlos a fini par remiser les crampons à l’âge de 43 ans, laissant des regrets éternels notamment du côté de Montpellier.

Le soleil ou les cheveux dans les yeux ?

Si aujourd’hui le Colombien fait fructifier ses réseaux en s’occupant vaguement de formation en Floride et en commentant quelques matchs pour la télé de sa terre natale, il continue surtout d’inspirer le respect pour sa fidélité sans faille à sa coupe de cheveux extatique.

Même à 50 ans, on ne change pas une coupe de cheveux qui gagne

Reste à savoir comment la définir : certains parlent « d’afro électrique », d’autres de « frisettes du diable », tandis que les plus aigris soupçonnent Carlos, qui ne manquait pas de toupet sur le terrain, d’avoir recours à une perruque. Après tout, le mythe Agassi s’est déjà effondré…

Avantage Cuellar : la barbe fleurie

Elle m'aime, un peu, beaucoup...

De l’autre côté du terrain, Leonardo Cuellar ne dispose pas d’une carte de visite aussi fournie que celle de son adversaire du jour. Le Mexicain a certes été international dans son pays, mais il a effectué l’essentiel de sa carrière au sein du championnat des Etats-Unis où, sauf preuve du contraire Loulou Nicollin n’a pas encore acheté de club.

Mais Cuellar n’a en revanche rien à envier à Valderrama au niveau de la touffe. D’autant que là où Carlos s’est arrêté à la moustache, Leonardo, lui, a tapé dans la barbe fleurie.

Jesus a joué à Saint-Etienne, mais sous acide

Ce match des chevelus va pourtant voir la victoire du Colombien. Car si Valderrama est toujours dans le camp des magnifiques losers du peigne, Cuellar, lui, a lamentablement craqué et a tout coupé depuis qu’il s’occupe de l’équipe nationale féminine du Mexique…

Sans poil, mais avec un boulot...