The Ghost interview (1) : Nolan Roux

Cette interview a-t-elle existé ? Nous, on dirait non. Dommage…

Cible : Nolan Roux.

Contexte : l’attaquant qui monte en Ligue 1.

Nolan a vendu la mèche pour Les Pieds Carrés.

Bon , Nolan, sérieux, c’est quoi ce prénom ?

« Mon père m’a assuré que ce prénom irlandais est, en fait, un dérivé de Neil ; il en partage d’ailleurs l’étymologie, Niall, avec une nuance diminutive, signifiant ainsi « le jeune héros, le jeune champion » ».

Wouah, la classe. Et puis, ça tombe bien, vu ton métier…

« Tu ne m’a pas laissé finir. Il faut aussi que tu saches que ce prénom est resté longtemps exclusivement irlandais ou écossais, puis a commencé à se répandre en Angleterre et ensuite aux États-Unis au début du XXe siècle. Il est devenu assez fréquent vers 1970, et a débarqué en France dans les années 1990. A ce jour, nous sommes déjà plus de 3.OOO à nous prénommer Nolan en France. »

Merci pour ce cours de « prénoministique ». Puisqu’on évoque la famille, ton père, Bruno Roux, n’a pas les boules d’être désormais connu comme le père de… ?

 

 » Attends il quand même joué au Red Star, et à l’époque, c’était la classe, rappelle-toi Steve Marlet et Ted Kelton Agasson, du lourd (sourire en coin). Et puis il a été le complice de Jules Bocandé au Paris Saint-Germain. Moi, mon compère à Brest, c’est Romain Poyet… Tu vois, j’suis encore loin d’avoir fait aussi bien que Papa »

Ca pourrait s’arranger dès l’été prochain puisque Rennes semble vouloir te recruter…

« Mouais. Je te cache pas qu’après Brest, j’aimerais bien changer  de quotidien et éviter de retomber dans la galette-saucisse. Je rêve de soleil, aussi, et pour ça, il faut au moins descendre jusqu’à Nantes, non ? C’est d’ailleurs pour ça que Lille, j’suis pas trop chaud (rires gras)« 

« Les mèches de Tony Vairelles étaient moins réussies que les miennes »

L’équipe de France, c’est un objectif ?

« Je me dis que si Gameiro, de Lorient, y va, je peux y aller tout pareil. Je joue aussi en Bretagne, et je fais bien 10 bons centimètres de plus que lui. Et puis si Loïc Rémy est sélectionné, c’est vraiment que les portes sont grandes ouvertes. Merde, Tony Vairelles a été international, et ses mèches étaient bien moins réussies que les miennes, quand même. L’équipe de France ? Parce que je la vaux bien… »

Bon, Brest, ses coiffeurs, tout ça, c’est comment ?

« Je traine la plupart du temps au Penalty – j’te jure, c’est le vrai nom –, le bar des supporters du club. C’est plutôt sympa : on carbure au chouchen en écoutant le Brest of de Miossec. Bon, faut pas y aller déjà déprimé, sinon, ça aide pas. De temps en temps, je vais à la pêche avec Steve Elana, qui a un sacré coup de poignet et remplit souvent ses filets. Ca m’arrive aussi de délirer avec le coach, faut dire, Alex Dupont, c’est la joie ! Et puis, aux beaux jours, je vais me baigner… non, je déconne. »

Le vrai coup de bol de ta carrière, c’est que Lens n’ait pas voulu de toi, non ?

« Tu m’étonnes. Le président Martel m’a dit : nous, on a Toifilou, toi, tu files. Et puis au bout d’un moment, te faire insulter en croate par Runje, puis en Chti par le président, ça finit par lasser. Ce qui me manque, ce sont les tournées de Picon-bière offertes par Daniel Leclercq : quand tu finis ton cinquième litre, le sixième est gratuit ! »

Pour finir, tes loisirs, ça ressemble à quoi ?

 » Dans le désordre : j’aime bien mettre des pions de 35 mètres »

« J’aime aussi faire l’objet d’animations ridicules sur le Net »

« Sinon, je me débrouille plutôt pas mal à la console… »

http://www.youtube.com/watch?v=_0vkVVkw_4I

« Et puis j’aime bien me faire défoncer la gueule par surprise, à la bosniaque. Les cocards, après, ça cartonne avec les filles. Enfin avec les bizarres… »

http://www.youtube.com/watch?v=KYqHQmyP1do