The Ghost interview (4) : Hugo Lloris

Cette interview a-t-elle existé ? Nous, on dirait non. Dommage…

Cible : Hugo Lloris

Contexte : vient d’être désigné capitaine de l’équipe de France pour l’Euro.

Lloris relève le gant

> Alors Hugo, ça y est, t’es le boss, le grand manitou, el Cascador, Der Kaizer, The… [il coupe]

« Oui, bon, ça va, on a compris. Tu crois vraiment que ça m’éclate de me récupérer le brassard. Depuis que je le porte régulièrement à Lyon, on a plus gagné un trophée. Alors, bon, pour les Bleus, je le sens pas trop… »

> Mais c’est quand même un grand honneur, non ?

« Tu parles, je vais surtout devoir nettoyer les conneries de Ribery, du genre la superglu étalée sur le volant du bus ou du dentifrice dans le calebute de Giroud. Même Van Buyten, au Bayern, il en peut plus. Et puis, du coup, c’est à moi que revient la charge de parler à Bacary (Sagna) de son problème de cheveux. Super mission, très gratifiante, merci. Pour corser l’addition, je vais avoir droit à des tonnes de « je crois que bon » de la part du coach. J’ai déjà mal au crâne. »

> Arrête, y’a quand même des côtés positifs…

« Ah ouais, dis-moi lesquels ? Bon, soulever le trophée, faut pas trop y compter. Reste l’obligation d’aller aux conf’ de presse pour répondre aux questions des mecs de l’Equipe qui ne pensent qu’à une chose, dégager mon pote Gourcuff de la sélection.

Pour ne rien arranger, il faudra gueuler quand ça ira mal – et on sait tous les deux que ça ira mal – et dès que je monte dans les tours, ma voix, on dirait Farinelli. Alors j’ai pas trop envie d’avoir ma séquence chaque année dans les zappings de noël. »

> Pourquoi ne pas avoir refusé, alors ?

« Je n’avais pas le choix. Sinon, c’est soit Mexes, soit Abidal. Autant dire un grand blond capable de dégoupiller sans raison à n’importe quel moment, (démonstration en vidéo)

ou un Catalan mutique qui sort, genre, 1 mot toutes les 3 minutes. Les speech auraient duré 3 plombes ! Bref, j’ai pris le brassard. »