The Ghost interview (8) : Lucas Moura

Cette interview a-t-elle existé. Nous, on dirait non. Dommage…

Cible : Lucas Moura

Contexte : le Brésilien s’apprête, dans quelques jours, à débarquer au PSG

Moura, les dents qui rayent la pelouse

> Lucas, on attaque avec une question un peu polméique : vous avez pensé à préparer un bonnet, parce qu’à Paris, c’est pas vraiment l’étét brésilien en ce moment ?

« Ouais, bon, je me doute que ça va pas être ambiance slip de bain au Camp des Loges. En même temps, en boîte de nuit, c’est toujours un peu la même température, à Paris, Sao Paulo ou Brest. Eh oui, je connais déjà Brest, c’est Julio Cesar qui m’en a parlé. C’est l’un des outsiders de votre Ligue 1, non ? J’ai vu qu’ils avaient recruté Bernard Mendy, quand même. »

> Bon, Lucas, on vous décrit comme un pur meneur de jeu. Un peu comme Javier Pastore, alors ?

« Ah, ah, excellent ! Pastore, sérieusement, y’a rien à garder. Bon, déjà, il est Argentin, et tu sais que nous, au Brésil, l’Argentine, c’est pas trop ça. Bon, et cette coupe de cheveux, mec, il a dû perdre un pari avec Menez, c’est pas possible. Pourquoi tu crois que Paris me fait venir ? Pour jouer les doublures de Pastore ? Et pourquoi de Bodmer tant qu’on y est. »

> Le PSG attend énormément de votre entente avec Ibrahimovic. Vous aussi, j’imagine ?

« J’ai pas l’impression qu’il ait besoin de quelqu’un, le Zlatan. Non, je vais plutôt essayer de faire briller ceux qui n’arrivent pas se débrouiller tout seul, genre Hoarau ou Gameiro. Et croyez-moi, la tache s’annonce difficile. »

> Vous allez retrouver beaucoup de vos compatriotes. Un avanatge pour l’intégration dans l’effectif ?

« Bien sûr. Leonardo m’a déjà tout expliqué :“Tou vois, Ancelotti y va dégager, et on va prendre Mourinho et Ronadlo. Mais tou t’inquiètes pas, Tiéné il reste”. Et puis Maxwell va me brifer sur la vie parisienne, les cafés, tout ça. Quant à Luyindula – il est de Recife, non, celui-là je le connais pas ? – on m’a dit qu’il connaissait tous les endroits où sortir. »

> Votre modèle est-il Rai, venu lui aussi de Sao Paulo ?

« Oui. Mais j’espère que moi, je ne croiserai jamais la route de Cyril Pouget. »