Pour que Cissokho ne paie pas pour Diakhaté

Période délicate pour le natif de Blois. Après avoir été mis en cause, comme d’autres Lyonnais, par son gardien Hugo Lloris, qui lui reprochait de ne pas avoir dégagé un ballon brûlant, le défenseur de l’OL a cette fois été pris à partie par des supporteurs rhodaniens. En cause, sa prestation guère brillante face à Nice. En arrivant à l’entraînement, Cissokho s’est  ainsi vu suggérer d’aller « signer à Arles-Avignon ».

Devant tant d’injustice – Cissokho n’a certes pas été très bon, mais il est loin d’être le seul au sein de la défense de Lyon – Les Pieds carrés montent un Aly-Thon.

Non, Aly, t'es pas tout seul

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Le club de foot, une PME à croissance rapide

Mieux que les emplois jeunes, les emplois aidés… il y a les emplois football ! C’est en tout cas ce qui ressort, en partie, de l’analyse faite par le cabinet Ernst&Young sur le football professionnel. Car le plus gros de l’étude concerne surtout la santé financière et les perspectives d’avenir pour les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2.

Les clubs de foot connaissent 7 % de croissance... mais pas en occases de buts !

Bref, en 2010, sur une demande de l’Union des club professionnels de football, Ernst&Young a étudié et publié son premier baromètre du foot pro en France. Un rapport de 40 pages sur l’impact économique et social de la machine au rectangle vert et ses 40 plus brillantes PME.

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Lloris pète un boulon, en même temps avec sa défense, on le comprend…

Séquence hallucinante chopée par les caméras de Canal après le nul (2-2) concédé par Lyon à Nice. On notera que quand Hugo s’énerve, sa voix part gravement dans les aigus…

Retranscription approximative:

« On se chie dessus, plein le cul, plein le cul. C’est quoi ça, merde ! »

Selon certains internautes, la suite serait adressée à son défenseur Diakhaté : « On avait dit pas de penalty ! C’est quoi ça ?! »

Prends ça dans les cotes ! (1er et 2 avril)

Encore plus forts que feu Paul le Poulpe, Paulo le calamar et Les Pieds Carrés vous guident dans l’univers impitoyable des paris sportifs.

LE PARI VEDETTE :

(L1) Arles Avignon – Monaco, samedi 2 avril à 19h

Mais oui, ce match est bien l’affiche de cette 29e journée. C’est en quelque sorte le derby du sud puisqu’il n’y a que… bon d’accord il y a a tout de même 280 km qui séparent Avignon de la Principauté. Disons que c’est une affiche… du bas du tableau, certes. Avouons-le, ce petit choc, ce heurt, ce délicat tamponnement, n’est pas l’affiche de ce week-end. C’est juste pour redonner confiance à Paulo le Calamar. Après, trois mauvais pronostiques la semaine dernière… sur trois prédictions, il était au plus bas. C’est comme quand Douglao s’est aperçu en arrivant à Nantes qu’il n’aurait jamais la notoriété de Marcel Desailly. Alors forcément, dans ces cas là il faut revoir les fondamentaux : le contrôle- passe, la frappe plat du pied, la touche buste droit jambes serrées… Concernant les pronostics, avec Arles-Avignon, les risques de victoire sont très limités (un succès en 28 matchs). C’est comme parier sur Bourgoin au rugby ou miser sur la victoire finale d’un Français sur le Tour de France.

Comme Paulo, misez plutôt sur une victoire de Monaco. Si vous perdez, au moins vous aurez appris une chose : vous avez définitivement la poisse et vous ne gagnerez jamais au loto, au tiercé ou même au jeu de l’oie.

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Prends ça dans les cotes ! (18 au 21 mars)

Encore plus forts que feu Paul le Poulpe, Paulo le calamar et Les Pieds Carrés vous guident dans l’univers impitoyable des paris sportifs.

LE PARI VEDETTE :

(L1) OM – PSG, dimanche 20 mars à 21h

En 40 ans de « classico » (le premier OM – PSG date de 1971) ces deux clubs n’auront pas cessé de nous faire vibrer. Même si ces confrontations alimentent aussi bien trop souvent la rubrique faits divers des journaux (les premier incidents graves remontent à 1975, lors d’un match de coupe). Ici, on préfère se remémorer les grands moments de ballon rond.

Dans leur fief les supporters olympiens ont souvent eu l’occasion d’exulter. En 1989, une frappe magistrale de Sauzée permet à l’OM de distancer son rival dans la course pour le titre.

En 1993, il y a cette surpuissante tête de Basile Boli qui vient conclure une formidable action collective « à la brésilienne ». Une victoire 3-1 qui offrira le titre national aux Marseillais (annulé à la suite de l’affaire OM-VA). A l’inverse, au Parc, les Parisiens ont joué de biens mauvais tours aux Marseillais en les privant d’un titre en 1987 puis en 1999 aux dépens de Bordeaux, l’ancien grand rival.

A domicile, l’OM s’est imposé 20 fois en 31 matchs et reste sur une victoire 1-0 la saison passée. Toutefois, à défaut d’être certain d’assister à un match de légende cette année, Paulo penche plutôt pour un match nul.

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Prends ça dans les cotes ! (11 au 13 mars)

Encore plus forts que feu Paul le Poulpe, Paulo le calamar et Les Pieds Carrés vous guident dans l’univers impitoyable des paris sportifs.

LE PARI VEDETTE :

(L1) Bordeaux – Monaco, dimanche à 17h

OK, reconnaissons-le, ce duel a tout d’une affiche du haut de tableau des années passées. Appelons-là plutôt l’affiche de la nostalgie puisque cette saison Bordeaux peut tout au mieux encore espérer accrocher un strapontin européen et Monaco sauver sa sa tête parmi l’élite.

A Bordeaux encore, on peut comprendre que les départs de Diawara, Gourcuff, Chamakh, Blanc et Obertan (là on plaisante) aient pu mettre du plomb dans l’aile du club. A Monaco, on peut toujours regretter que Jean-Luc Ettori ne soit plus le gardien de but titulaire ; on peut aussi militer pour reconstituer la doublette Henry-Trezeguet ou essayer de convaincre George Weah de quitter la politique pour rechausser les crampons.

Pourtant l’ASM – 7e budget de Ligue 1 – a déjà tous les atouts en main. Ce n’est pas Arles-Avignon qui pourrait se payer les services de Ruffier, Bonnart, Diarra et Park (du moins pas avant quelques années). Heureusement Monaco semble vouloir renouer avec les fondamentaux. Non pas la formation, mais le blanchiment d’argent. Cette semaine, Adnan Houdrouge, vice-président de l’AS Monaco de 2004 à 2009, a été mis en examen pour recel d’abus de biens sociaux et blanchiment.

Même s’il peut y contribuer à terme, le blanchiment d’argent ne fait pas gagner des matchs donc nous miserons sur une victoire de Bordeaux qui a fait ses preuves par le passé en matière de corruption.

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Antonetti doit (presque) tout à Châteauroux

Alors que de plus en plus d’observateurs pronostiquent un champion lillois cette saison en Ligue 1 et qu’un écart signifiant semble se créer en haut de classement, une seule équipe tient pour l’instant le rythme des hommes de Rudi Garcia : le Rennes de Frédéric Antonetti.

Le succès de la recette du Corse : l’émergence de jeunes joueurs talentueux, pour la plupart originaires des cuisines de la Piverdière (le centre d’entrâinement du SRFC), mais pas tous. On compte ainsi dans les rangs rennais de purs produits berrichons, dont trois sont régulièrement titulaires.

En rouge et noir

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Prends ça dans les cotes ! (4 au 6 mars)

Encore plus forts que feu Paul le Poulpe, Paulo le calamar et Les Pieds Carrés vous guident dans l’univers impitoyable des paris sportifs.

LE PARI VEDETTE :

(L1) Marseille – Lille, dimanche à 21h

L’OM a beau se porter comme un charme en ce moment (8 matchs sans défaite), il ne se passe pas un jour sans qu’une polémique ne vienne émailler la vie du groupe. Cette semaine on a donc eu le droit au « ta gueule » de Brandao à l’encontre d’un supporter qui le critiquait.

Une réaction pas très « classe » de l’attaquant Brésilien – qui a néanmoins fait « l’effort » de s’exprimer en français. Quand on est payé 2,1M€ par an et qu’on a les pieds carrés (c’est nous, c’est nous !) (1 but en 18 matchs), il faut parfois savoir faire le dos rond.

L’autre Olympien dont on a beaucoup parlé cette semaine c’est Souleymane Diawara qui pourrait manquer le match retour de Ligue des champions à Barcelone pour répondre de son nouvel excès de vitesse devant la justice.

En 2009, il avait déjà passé une nuit en garde à vue à 48h du match contre le Real pour conduite sans permis. Cette « préparation » ne lui avait pas réussi puisqu’il avait provoqué un pénalty et s’était fait expulsé dans la foulée. Du côté lillois, ce fut calme jusqu’ici. La sérénité est plus que jamais de rigueur alors que les hommes de Rudy Garcia restent sur 5 matchs sans victoire.

Pour ceux qui ne bénéficient pas du même salaire annuel que Brandao, nous leur conseillons de miser sur un match nul dans l’espoir de grapiller quatre francs six sous. En cas de réclamation s’adresser directement à l’attaquant brésilien. Lire la suite »

Morgan collectionne les ballons

Pas de Gourcuff, de Balmont, de Lucho, de Nene dans les 10 premiers… ni même le meilleur passeur de Ligue 1, Marvin Martin. Non, le joueur qui a touché le plus le ballons depuis le début de la saison est le lorientais Morgan Amalfitano avec un total de 1730 ballons négociés.

Sort de ce corps Monterrubio...

25 matchs comme titulaire dans l’entrejeu des Merlus, 2244 minutes jouées et une récente prestation de haute volée contre les Girondins de Bordeaux. On ne découvre pas le joueur aujourd’hui âgé de 25 ans, il avait fait partie des dix candidats au plus beau but de L1 en 2008-2009.

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Prends ça dans les cotes ! (25 au 28 février)

Encore plus forts que feu Paul le Poulpe, Paulo le calamar et Les Pieds Carrés vous guident dans l’univers impitoyable des paris sportifs.

LE PARI VEDETTE :

(L1) Lille-Lyon, dimanche à 21h.

Les Lillois aiment bien les lyonnais. Déjà parce que sur le plan comptable c’est souvent une réussite (7 victoires pour 3 défaites lors des dix derniers Losc – OL en championnat). Ensuite, parce que ça l’est également sur le plan financier. Il y a toujours un Lillois qui tape dans l’oeil d’Aulas.

C’est ainsi que l’OL s’est offert pour la modique somme de 18M€ un dénommé Kader Keita. Revendu à moitié prix à Galatasaray (une belle oeuvre de charité!), il joue désormais au Qatar, un championnat pour pré-retraités avides de Golden parachutes.

Mathieu Bodmer avait face le chemin dans le même sens pour 6,5M€ avant d’être revendu environ 3M€ au PSG (quasiment le prix de son salaire annuel à l’OL : 2,4M€). Et enfin, n’oublions pas Jean II Makoun acheté plus de 14M€ et revendu à Aston Villa cette saison pour 6M€ (+ 3M€ de bonus). Ce qui aurait pu être pire puisqu’il ne lui restait plus qu’un an et demi de contrat.

Heureusement qu’il reste le contre-exemple Michel Bastos (acheté pour le même prix que Keita). Ce qui fait dire à Paulo que l’OL accrochera une équipe lilloise qui marque le pas.

Si vous avez 18 millions d’euros à la banque, investissez les sur un nul entre les deux équipes. Ce qui reste toujours moins risqué que de vouloir relancer la carrière de Kader Keita.

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