Le Tour du Monde en quatre-20 foot (1) : Dieu et les autres

Les Pieds Carrés vous invitent à découvrir en 4x20 (+ le temps additionnel) ce qui agite la planète football. Ses anti-héros, ces stars que l’Europe n’envie pas, ses gestes techniques venus d’ailleurs, ses coaching extraterritoriaux et ses histoires toujours fraîches et subtiles.

 > 1. L’in20cible Panenka.

Si on exclut la peu envieuse « Arconada » – redoutée par les gardiens de but – peu de footballeurs ont donné leur nom à un geste technique perpétué par les générations suivantes. Avec Rabah Madjer, Antonin Panenka est l’un des rares joueur à avoir donné son nom à un geste footballistique… à moins que les excentricités capillaires de Jérémy Menez ne passent à la postérité sous forme patronimique.

Parfois les dessins ne valent pas mieux qu'une longue explication.

La « Panenka » continue donc de faire rêver tous les apprentis frimeurs héros de la planète. Et à quelques heures de l’Euro 2012, le génial tchèque a, une fois de plus, raconté son histoire à FourFourTwo.

« Tous mes coéquipiers savaient que je préparais quelque chose de spécial si nous arrivions à la séance de tirs au but » explique-t-il. Mais là où Anto la frime fait son kakou, c’est quand il explique qu’Uli Hoeness, l’ouest-Allemand, ayant raté son péno, le sien pouvait permettre à la Tchécoslovaquie de ravir le titre de 1976. « Si ça avait foiré, j’aurais assurément eu l’air d’un fou, mais je savais que c’était impossible que ça arrive : je ne m’étais pas entraîné deux ans pour rien. » Raynald Pedros, vingt ans plus tard aurait dit la même chose. Mais passons.

De toute manière, 36 ans plus tard, il semble difficile de croire qu’un joueur puisse axer ses fins de séances d’entraînement sur la pratique d’un tel geste ou d’un nouveau geste. A moins que l’inspiré Mario Balotelli nous prépare quelque chose… ou Franck Ribéry.

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Chante la comme : Victoria Zarlenga

Cette jeune chanteuse américaine aime son pays. Et elle veut le crier à la face du monde. Quelle meilleure occasion que l’hymne national, qu’elle est invité à interpréter avant le match amical devant opposer les Etats-Unis à l’Ecosse :

Première remarque : les joueurs ont du mérite à rester stoïque durant cette, disons, performance. Les Américains ont préféré passer leurs nerfs sur les pauvres Ecossais, qui ont donc eu droit à la double peine : tympans et filets transpercés (score final 5-1). Lire la suite »

Le Grand Replay de mai

Le Grand Replay, c’est l’occasion de faire un retour en arrière sur les faits qui ont marqué la planète foot lors du mois écoulé.

> Le crack du mois. Radamel Falcao

Celui qu’on surnomme « El Tigre » a réalisé une saison de malade en Liga avec l’Atletico Madrid, en plantant notamment 24 pions. De quoi vous propulser pichichi dans n’importe quel pays européen. Bon, le seul problème, c’est qu’il était dans le même championnat que Messi (50 buts) et Ronaldo (46 buts) … Et non content de faire vibrer le stade Vincente Calderon, il a également enflammé l’Europe, étant en grande partie l’artisan de la victoire des « Colchoneros » (les Matelassiers littéralement), en finale de l’Europa League face à l’Athletic Bilbao (3-0). Il a en effet double buteur : un premier façon  » rond + R1  » sur Fifa, le deuxième en humiliant la défense. Après la saison régulire, il a fait une petite tournée chez lui, en Colombie, avec son club, en faisant encore parler de lui avec deux bijoux, un ciseau et une mine.

Faudra pas s’étonner de revoir la Colombie faire bientôt un parcours en coupe du Monde !

L'un de ces tigres a un meilleur coup de patte que l'autre. Lequel ?

> L’arme fatale du mois. Didier Drogba

Il y a encore quelques mois, on le pensait cramé, tout juste bon à jouer au Shanghaï Senshua avec son pote Nico. André Villas-Boas parti, Didier est redevenu Drogba. Avec Di Matteo, les Londoniens ont amorcé une belle remontée au classement, en même temps qu’un parcours impressionnant en Ligue des Champions. A chaque fois, Didier était là : contre Naples, contre le Barça … et contre le Bayern en finale. On est d’accord, quand tu mènes 1-0 à 7 minutes de la fin, t’as pas le droit de perdre. Et pourtant… Drogba a surgi à 3 minutes de la fin, un but qui a d’ailleurs provoqué un orgasme chez Gary Neville, désormais consultant. Au cours de la prolongation, il a provoqué un penalty, raté par Robben, avant de marquer son penalty au cours de la séance de tirs au but finale.

Il a donc acquis le statut de légende vivante au club, faisant le choix parfait en quittant Chelsea sur ce titre. Pour mieux partir à Shanghaï ?
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La douceur du samedi matin : publicité volante non identifiée

Pas besoin de hooligans dans les tribunes du championnat sud-africain. Le stade se charge lui-même d’agresser joueurs et arbitres…

Carré-ment bon (3) : André Fidusi

Les bon plans de la toile ou d’ailleurs, c’est carré-men bon.

Aujourd’hui : le site de l’illustrateur brésilien André Fidusi

Publicitaire, journaliste et illustrateur (y’en a qui ont des emplois du temps chargés), ce Brésilien mêle avec beaucoup de talent caricatures et dessin synthétiques, dans beaucoup de domaines dont le sport. De vraies oeuvres d’art, souvent drôles, mais qui font aussi réfléchir (bah ouais, ça fait pas si mal que ça…).

On vous recommande tout particulièrement son histoire minimaliste de la Coupe du Monde, où chaque édition est résumée en un dessin. Démonstration avec le Mondial 2006 :

Des Crampons, de la Lose, des Idoles (ou pas), des Perles et du Son (pas toujours bon)… C’est C.L.I.P.S. ! Chaque semaine, les Pieds Carrés vous sélectionnent un clip incontournable dans lequel apparaît un footeux. Ouaich Gros ! Représente !

Une semaine après le titre de champion de France de Montpellier, C.L.I.P.S. vous a retrouvé Younes Belhanda, l’un des deux principaux leaders de l’équipe héraultaise.

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Arnaque à l’australienne… ou pas ?

Brisbane Roar, Perth Glory, Besart Berisha. Vous n’avez rien compris ? Normal, on parle de foot en Australie. Guère réputé pour la qualité de son championnat local, la Hyundai A-League (mmmh), le pays où l’on marche la tête à l’envers peut toute fois se vanter d’avoir désigné son champion 2012 au terme de l’une des plus belles arnaques de ces dernières années.

En image, découvrez les derniers instants de la grande finale du championnat, entre, donc, Brisbane, tenant du titre, et Perth :

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C.L.I.P.S. : Cristiano Ronaldo

Des Crampons, de la Lose, des Idoles (ou pas), des Perles et du Son (pas toujours bon)… C’est C.L.I.P.S. ! Chaque semaine, les Pieds Carrés vous sélectionnent un clip incontournable dans lequel apparaît un footeux. Ouaich Gros ! Représente !

Aujourd’hui, on vous offre un C.L.I.P.S. version Ligue des champions puisqu’on s’est penché sur le cas Cristiano Ronaldo, double buteur mercredi face à l’Apoel Nicosie. La star du Real Madrid n’apparaît pas dans un clip. Non, la star du Real Madrid a tourné son propre clip ! Mieux, la star du Real Madrid est son propre clip ! On vous laisse apprécier…

Plutôt pas mal, non ? Ne soyez pas aigris ! Avouez que aimeriez avoir le même brin de voix… Et que si c’était le cas, vous passeriez votre temps à fredonner au bureau, à sortir votre guitare devant la première jolie fille venue au coin du feu ou au bord d’un étang… Avouez le, bande de jaloux !

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Danse-la comme… Michel Teló

C’est LE tube du moment. Avec son « Ai se eu te pego », le genre de chanson qui reste bien dans la tête en seulement une écoute, le Brésilien Michel Teló squatte le haut des hit-parades du monde entier.

Où que vous alliez en vacances cet été, vous ne pourrez – malheureusement – pas y échapper. Le petit Michel peut d’ailleurs dire merci aux footeux qui lui font une sacré pub gratos en reprenant la choré de sa chanson pour célébrer leurs buts.

Il est pas mignon, Michel ?

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Plongée au coeur de ces branlées qui font rêver

Thabang Louw n’a pas une vie facile. Outre les vannes moisies sur son prénom qui n’ont pas du manquer à l’école élementaire, l’ami Thabang-bang (et une vanne moisie, une) a choisi le football comme loisir.

En prenant une licence au FC Powerline (D4 sud-africaine), il pensait sûrement signer pour une saison pépère, faire deux, trois parades de classe suivies d’une ou deux bourdes, histoire de rendre hommage à Robert Green.

 Un bilan équilibré qui aurait fait de lui un honnête portier du dimanche. Lire la suite »