Un désastre, ça se dit comment dans la langue de Goethe ?
Les meilleurs moments (!) de la débacle (6-1) vécue par Lille sur la pelouse du Bayern, le tout commenté en allemand. Tu aimes te faire mal ? Alors fais-le en V.O.
http://www.youtube.com/watch?v=xzAcDmLyb8ULe Grand replay d’octobre
Le Grand Replay, c’est l’occasion de faire un retour en arrière sur les faits qui ont marqué la planète foot lors du mois écoulé. Cette fois-ci, on va vous rappeler les évènements qui ont marqué juillet et août.
> Le crack du mois : Lionel Messi.
Oui, on sait, c’est facile… Bien sûr, on pourrait parler de la Pulga tous les mois. Mais mince, c’est quand même un mec qui tourne à largement plus d’un but par match en moyenne depuis le début de la saison, rien qu’en championnat ! Un mec qui, quoi qu’il en dise, aime bien collectionner les trucs en or : on vient de lui offrir un deuxième Soulier, il attend de recevoir un quatrième Ballon (il y a vraiment un suspense ?).
De janvier à fin octobre 2012, il a déjà inscrit 73 buts (avec le Barça et l’Argentine), il a donc deux mois pour dépasser Pelé et ses 75 buts avec Santos et le Brésil en 1959 (ça, ça devrait aller…) et surtout Gerd Müller, auteur de 85 buts en 1972 avec le Bayern et la RFA. En gros, une petite dizaine de matchs pour marquer 12 buts, à 1,44 but par match, faites le calcul…
En plus, le joueur au physique d’adolescent vient d’être papa. Par contre, pour le prénom du gamin, Thiago, on se pose des questions. Est-ce que ça vient de son coéquipier, Thiago Alcantara ? Ou Thiago Motta ? Ou Thiago Silva ? A moins que cela soit un hommage à Xavier Thiago, l’ancien milieu de terrain de la Berri aujourd’hui à Troyes…
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Les disparus du Tours FC
Ils sont arrivés au Tours FC presqu’en catimini, ou au contraire sous le feu des projecteurs. Mais les lumières se sont bien vite éteintes ! On les a aussitôt perdus de vue, pour ne plus jamais les revoir. 4 cas étudiés au scalpel à la manière de l’homme qui a disséqué l’ET de Roswell, j’ai nommé Jacques Pradel :
Abuda dans son coin
En janvier 2010, Tours pense avoir mis la main sur le Ronaldinho nouveau. Adaílson Pereira Coelho, dit Abuda [prononcez Abouda], débarque en Indre-etLoire avec un CV alléchant : champion du monde des moins de 17 ans avec le Brésil, cet attaquant a porté le prestigieux maillot du Vasco de Gama et s’est même essayé en Bundesliga, à Wolfsburg. Son agent l’affirme à la presse : « à 18ans, c’était une star au Brésil ! ». Problème, Abuda a désormais 24 ans, et il est tout simplement cramé.
En dehors de quelques apparitions en réserve, l’avant-centre carioca ne fera jamais parler de lui, si ce n’est à l’occasion de rumeurs de surchage pondérale. L’arnaque – les optimistes parleront de « paris perdu » – ne dure pas plus d’une saison et Abuda file poursuivre une improbable carrière riche de 16 clubs en 9 ans…
Le Brésilien sévit cette saison en D2 japonaise, au FC Gifu. Bizarrement, il n’a pas encore joué la moindre minute en équipe première. Pourtant « c’était une star au Brésil à 18 ans ! ». Ouais, et Jordy, c’était Michael Jackson, mais à 4 ans, hein. Lire la suite »
Ballon d’or : la liste revue et corrigée
La FIFA – France Football, complètement dégagé du truc, a fait une énorme connerie en refilant son trophée – vient de dévoiler les 23 préselectionnés pour le Ballon d’or 2013. Le nom du vainqueur sera révélé le 7 janvier prochain. Pour vous aider, vous aussi, à faire votre choix, on vous propose la liste officielle revue et corrigée à grands coups de mauvaise foi.
ARG
Sergio AGUERO
-
ESP
XABI ALONSO
Le milieu de terrain basque est l’un des piliers du Real Madrid l’autre pilier c’est le fric, hein et de la sélection espagnole, pour ne pas dire un élément indispensable à la bonne marche des deux équipes. C’est souvent lui qui donne le tempo et un sacré nombre de taquets, remet de l’ordre et rameute les troupes. Il sait aussi se montrer décisif, comme en quart de finale de l’UEFA EURO 2012 où il inscrivit les deux buts de la victoire contre la France, le jour de sa 100ème sélection. Imperturbable dans les tâches défensives les taquets, donc , il brille par la qualité de ses passes longues, la précision de ses coups de pied arrêtés et l’intelligence de son jeu.
La douceur du samedi matin : retour à l’envoyeur
Quand tu marques un but, t’as forcement un peu tendance à chambrer, à venir fêter ça avec tes coéquipiers, eh, y’a but, quoi. Bah ouais mec, mais t’es gardien…
Pourquoi Yann Mvila aurait mieux fait de sortir le dimanche soir
Yann M’vila est un jeune de son temps, normal quoi, tranquille. Il aime sortir entre potes le samedi soir. Du coup, après avoir surclassé… 1-0 la Norvège le vendredi, il a proposé le lendemain à ses 4 de ses coéquipiers, tout aussi « jeunes normaux de leur temps » – bon, normaux, mais qui peuvent quand même s’offrir un taxi pour aller du Havre à Paris, hein – d’aller se délasser dans un club situé près des Champs-Elysées.
Et comme notre ami Yann est un « jeune normal de son temps », bah, il l’a raconté à tout le monde sur Facebook, malin, quoi… Ce qui lui attire quelques soucis dans la presse aujourd’hui…
Bon , Yann, t’as pas assuré : cramer ta préparation d’avant le match retour, passe encore, mais fallait la jouer discrète, et y aller le dimanche, au Crystal, car là-bas, le site officiel de la boite nous informe que, tous les dimanches, « ce qui se passe au Crystal reste au Crystal ». Pas le samedi, apparemment…
Vis ma vie de joueur UFOLEP : épisode 1
Jerem’ a la bonne trentaine (du moins c’est ce qu’il aime dire, alors qu’il est bien plus près de 40), a toujours joué au foot – et même à un bon niveau étant jeune –, et il sévit désormais en UFOLEP, championnat mêlant équipes plus ou moins corpos, émanations loisirs de clubs FFF et formations de copains. Ca joue à 7, ça tacle, ça gagne et souvent, ça perd. Chronique du football d’en bas.
EPISODE 1 : les origines du mal
Tu as 20 ans, tu as la grosse niaque, et te fader 100 bornes un dimanche pour le match au sommet de la poule B de Promotion d’Honneur ne te fais pas peur. Y compris si tu es sorti la veille au soir et qu’au coup d’envoi, il te faudrait bien une dizaine d’éthylotests pour absorber les quantités d’alcool encore présent dans ton sang. Bref, tu es jeune et que tu crois que le foot, contrairement à l’amour (qui est censé durer 3 ans, au meilleur des cas), est éternel.
Mais tu te goures. Car un jour, on vieillit tous. Certains remplacent leurs cheveux par des kilos supplémentaires, d’autres montent une petite enteprise familiale, tandis que les derniers continuent à sortir toujours autant, mais se réveillent avec une barre à mine au beau milieu de front, totem venant confirmer que, oui, c’est bien vrai, plus tu vieillis, moins tu tiens.
« J’ai vu jouer Christian Perez, moi ! »
Et le foot ? Bah, oui, t’aimes toujours autant, mais tes genoux – surtout le droit –, un peu moins. Et puis plus question de niquer tout ton dimanche pour le fameux match au sommet, parce que maintenant, y’a le barbecue à préparer, les devoirs à superviser ou le jardin à entretenir (si on t’avait que les lauriers poussaient autant, c’est sûr, t’aurais planté un joli mur de briques…). Désormais tu as des RESPONSABILITES, et peut-être aussi autre chose à faire de ta vie.
Alors oui, tu as pensé à signer en vétéran, le vendredi soir. Mais bon, signer vétéran, c’est, de fait, renoncer. Et comme t’es toujours persuadé (dans ta tête, hein, parce que dans ton bide, c’est plus compliqué) d’avoir au moins des jambes de 25 ans – « c’est pas un p’tit con qui va me la faire à l’envers, j’ai vu jouer Christian Perez, moi ! » – tu veux rester dans une « vraie » catégorie.
Et là, un collègue t’a parlé du championnat UFOLEP de l’Indre-et-Loire. Bon, au début, t’as juste retenu que c’était le DIMANCHE MATIN !!!! Genre, tu t’es couché à 4 du mat’, après 4 bouteilles de vin… à 4 et 4 tequilas dans le gosier (une soirée 444), et faudrait se relever à 9h ? Pour aller c.o.u.r.i.r ?! Plutôt mourir. Mais c’est bien la mort qui attend ta – modeste – carrière de footballeur si tu ne saisis pas cette opportunité.
Alors, voilà, sur un malentendu, tu te retrouves, dans les brumes d’un dimanche matin d’octobre, à l’arrière d’une vielle Laguna, serré contre un quinqua bedonnant mais sympathique, et un jeune un peu chelou entièrement looké OM, direction Sonzay (putain mais c’est où ça ?). Ta vie de joueur UFOLEP vient de débuter…
(A suivre)
Le Top 11 improbable (9) : 2 prénoms pour jouer les stars
1. Steeve Elana (Del Rey)
L’ancien portier de Brest s’apprête cette saison à rendre hommage à l’interprète de « Video games ». Au vu des performances de Landreau, Elana va en effet davantage pourvoir se perfectionner sur PES que fouler la pelouse du Grand stade de Lille.
Du gâchis tant Steeve maîtrise le pas-chassé :
2. Walter Samuel (Etienne)
Toujours plus fort : 3 prénoms pour le prix de deux, et nous voilà avec un mix étonnant du boucher de l’Inter Milan et de l’esthète de l’info sur France 3.
Si Samuel s’intéresse aux racines et aux ailes, Walter lui, se contente de couper les ailes des attaquants tout en citant Racine : « J’embrasse mon rival, mais c’est pour l’étouffer » (Britannicus).
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La douceur du samedi matin : la savonnette brésilienne
C’est tout ce qu’on aime : un gardien à la masse, le tout sur fond de commentaires brésiliens. Le malheureux du jour s’appelle Michel Alves, et il sévit en D2 brésilienne, à Criciuma. Nous aimons tout particulièrement ses excuses , du genre « c’est pour moi les gars, désolé ». En même temps, personne n’en doutait, que c’était pour toi.
http://www.youtube.com/watch?v=WBxoNchXuYU
The Ghost interview (7) : Sylvain Armand
Cette interview a-t-elle existé ? Nous, on dirait non. Dommage…
Cible : Sylvain Armand
Contexte : L’ancien du club raconte l’arrivée d’Ibra
> Alors Sylvain comment se passe cette rentrée au PSG ?
Hé ben écoute, plutôt bien même si nous avons eu un début de saison mitigé où nous n’avons pas pris trop de points mais ça va beaucoup mieux aujourd’hui. Après je dois dire que j’ai dû mal à me faire entendre dans le vestiaire même si c’est moi le plus ancien. Une fois, on a même refusé de me laisser entrer dans le vestiaire…
Pourquoi ?
Zlatan ne voulait avoir que les joueurs dans le vestiaire avec lui. Zlatan ne connaît pas beaucoup de joueurs de Ligue 1, en gros, à part lui, il ne me connaît personne. Moi y compris. Quand il m’a vu, il n’a pas compris que j’étais joueur. Alors, le premier contact que j’ai eu avec lui était, comment dire, particulier… Il pensait que j’étais le kiné ou le pédicure et que j’allais lui masser les pieds. Il a enlevé ses chaussures et des chaussettes et m’a mis ses arpions sous le pif.
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