L’équipe de chercheurs américains du professeur Peter Leone, professeur de médecine au Centre pour les Maladies Infectieuses de l’Université de Caroline du Nord milite auprès de Facebook pour la publication d’une application qui listerait les maladies sexuellement transmissibles.
Cette application permettrait de déclarer ses infections afin de prévenir dans les meilleurs délais les personnes susceptibles de les avoir contractées.
Ce n’est pas un poisson d’avril, cette équipe de chercheurs s’appuie sur une épidémie de Syphilis endiguée en Caroline du Nord grâce aux réseaux sociaux. Les chercheurs ont contacté 85% des malades par ce biais.
La même équipe milite auprès des patients atteint du HIV pour qu’ils créent des listes d’amis « à risque » se basant sur le fait qu’en moyenne 20% des relations sociales d’une personne récemment infectée le sont elles-mêmes.
La démarche proposée n’est pas différente de celle utilisée par les medias traditionnels lorsqu’un appel est fait aux familles en contact avec un enfant porteur d’un méningocoque ou avec une denrée potentiellement dangereuse.
L’équipe garantit avoir réfléchi à la façon de sécuriser ses informations en utilisant par exemple des appellations codées des maladies afin de garantir la confidentialité des informations.
Malgrè le bien fondé de leurs arguments, de prévenir, de dédramatiser la maladie et in-fine certainement, de sauver des vies, on imagine facilement les dérives d’une telle pratique.
Alors après facebook, MSTBook ?
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