Comment j’ai trompé mon iPhone avec un Samsung

Julien Laurent, nous envoie son iPhone qui verse sa larme.        De nature fidèle, je me suis surpris depuis plusieurs semaines à lorgner avec convoitise sur d’autres smartphones. Honteux mais curieux avant tout, j’ai porté une oreille attentive aux critiques souvent très élogieuses de cette marque devenue au premier trismestre 2012 le leader mondial du marché mobile et plus particulièrement celui du segment des smarphones avec plus de 29% de part de marché contre 24% pour Apple.

Alors quand la Nouvelle République a décidé de sortir une application mobile sur androïd, l’occasion était trop belle ! j’ai « sauté » sur le premier Galaxy Note qui m’a fait de l’oeil.

L’objet du délit devant moi, prêt à être effeuillé, j’ai été saisi de remords, pensant à Steve Jobs et aux raisons pour lesquelles je me suis énamouré de cette marque à la pomme. Opposant militant du tout microsoft, j’ai toujours été séduit par Linux et l’anticonformisme « à la Apple ». J’ai aimé par le passé la bidouille sur des PCs au ventre dénudé mais avec l’âge, les mensurations des macs ont vite su me convaincre au détriment je l’avoue d’une certaine liberté. Voyant en Steve Jobs un génie du marketing et des tendances, j’ai toujours été aux rendez-vous qu’il fixait. J’ai vécu avec mon iPhone deux événements majeurs de la consommation de produits numériques :

Première révolution le smartphone

Je me suis précipité en 2008 sur ce nouveau téléphone multifonction baptisé iPhone qui sera le premier d’un nouveau segment de marché dans l’industrie mobile pesant plus de 50 milliards d’euros au niveau mondial fin 2011. Apple a non seulement su créer un nouvel « objet » au sens designer du terme mais surtout, l’environnement qui va avec.

Deuxième révolution : la dématérialisation des produits culturels

Via l’Apple Store et Itunes, que ce soit les jeux, les films, les livres, la presse ou la musique, Apple est devenu un des premiers fournisseurs de produits culturels au format dématérialisé, en location, à l’achat, en téléchargement ou en streaming. Apple a su vendre à plus de 5 millions de français une innovation technologique majeure que peu d’entre eux sont capables de comprendre ! Allant jusqu’au bout de sa logique de virtualisation, Apple propose depuis le 4S le premier cloud grand public avec Icloud et là, il devient simple de changer d’iPhone ! Steve si tu me lis…

Vous comprendrez cher lecteur qu’après cette tranche de vie, je sois à ce point attaché à ma Pomme.

C’est donc fébrile que j’ai ouvert la boîte de cette nouvelle promise, le coeur en berne mais les sens en alerte.

Premières impressions, le touché de la boîte, l’intérieur de la boïte, etc. ça me parle, c’est du Apple. Malgrè sa taille plutôt imposante pour un smartphone – et bien petite pour une tablette – l’objet est léger. Je trouve personnellement les finitions un peu « cheap », essentiellement du plastique. Ce smartphone d’un soir fleure bon la promesse, pas celle de l’Amour, juste celle de la fougueuse passion.

A la charge, la profondeur du vert utilisé pour l’animation de la batterie éveille une impatience difficile à contenir. Au démarrage, je suis bluffé, l’écran est d’une qualité et d’une fluidité conforme aux critiques lues ça et là.

En manipulant l’objet, on retrouve une certaine lilberté, celle de l’univers PC et de Linux, des standards ouverts… chaque position, chaque bouton, chaque application, viendront confirmer cette première impression.

Je ne rentrerais pas dans les détails techniques de la demoiselle, sâchez qu’elle est dotée des avantages dignes – pour ne pas dire meilleurs – de l’iPhone 4 voire même du 4S. Côté Google Play, le market est certes moins riche que l’Apple Store – nous en parlions ici - mais les éditeurs y viennent de plus en plus. Côté prix c’est équivalent à Apple, petit avantage peut être à Samsung mais ça reste des promises pour portefeuilles bien fournis.

J’espère vous avoir donné l’envie d’aller voir ailleurs si vous êtes comme moi un possesseur d’iPhone. Je vais conclure par une confidence, ma lune de miel avec Samsung est si douce que j’ai hâte de remettre le couvert avec le Galaxy S3 qui sur le papier est encore plus sexy.

About Thierry Picard

Directeur Internet du groupe media La Nouvelle République du Centre Ouest. Intervenant pour le groupe Stratégies expertises ecommerce, ergonomie et emarketing
Mobilité, Pépite , ,

2 comments


  1. T’as les moyens, toi !
    Si tu passes au GS3 je te reprends le Note…Pas cher !

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