Le Réseau Social d’Entreprise est-il le remède aux maux de la collaboration moderne ? pour être plus productif dans un contexte économique morose où les entreprises ne parlent que d’agilité, ces plateformes permettent aux salariés de mieux se connaitre, de partager et de collaborer.
Traité par le passé comme un sujet « à la pointe » par les cellules d’innovation, le RSE devient aujourd’hui un vrai projet d’entreprise répondant au besoin d’adaptation à la conjoncture de nombreuses structures. Forme plus actuelle de la communication interne, ces stratégies remettent au coeur de l’entreprise la direction des Ressources Humaines qui est généralement porteuse de ce projet.
Ces réseaux sociaux permettent :
- de présenter toutes les structures de l’entreprise : leurs missions, leurs expertises, leurs collaborateurs, leurs références, etc.
- de partager de l’information : les projets en cours, les partenaires recherchés, les expertises en cours de recrutement, les documents projets, etc.
- d’animer et d’organiser le travail : espaces collaboratifs, réservation de salle de réunion, agendas, visio-conférence, téléformation, télétravail, interconnexion des outils métiers, etc.
- d’offrir un écrin à la communication interne : arrivées/ départs, nominations, communication financière, nouveaux clients, documentation d’entreprise, etc.
Ces RSE peuvent s’ouvrir aux clients, aux fournisseurs ou aux partenaires en fonction des objectifs qui lui sont fixés. De nombreuses technologies sont présentes sur le marché pour répondre à ces nouveaux besoins. Je vous conseille un excellent bench sur le sujet ici.
Toute la problématique réside :
- dans l’objectif premier fixé à votre RSE : la notion de « réseau » ou celle de la « collaboration ». En effet ces notions sont totalement différentes et elles sont pour de nombreux experts la question principale dont la réponse cristallise la réussite d’un projet. Si le « réseau » est au coeur de la stratégie afin de développer les synergies entre les directions métiers d’une entreprise ou avec ses filiales, ce choix impliquera des fonctionnalités et une démarche projet idoine. A contrario si l’objectif est la « collaboration », le projet adoptera une dimension et une approche différentes.
- dans la capacité de ces plateformes à intégrer des flux d’information, notamment pour une dimension collaborative. En effet, ces architectures doivent pouvoir digérer les flux d’information issus des outils métiers afin de les agréger.
Certaines études évoquent la volonté de plus d’une entreprise sur deux de s’équiper de ce type de technologie pour des marchés croissant de 10%/an d’ici à 2015. Ce marché a représenté plus de 230 millions de CA en 2012.