Si vous êtes tailleur officiel de citrouille d’Halloween ou si vous préférez tresser le houx à l’an nouveau, vous faites certainement parti des 2800 abonnés de la marque Truffaut sur twitter, des 46 000 sur Facebook ou de ceux qui ont préféré les suivre sur Pinterest ou Instagram. Et oui mon bon monsieur, Truffaut est une marque « de partage » sur les réseaux sociaux comme dans la vrai vie. L’entreprise a investi de nombreux cercles sociaux pour prendre la parole sur des thèmes très variés autour de la décoration, de l’art de la table, de la gastronomie comme bien entendu de ses sujets de prédilection telle que la jardinerie.
Cette stratégie de tir tout azimut semble remporter un succès plus fort sur twitter puisque le nombre de followers a augmenté de plus de 10% ces 3 derniers mois là ou la tendance n’a pas dépassé les 4% sur FB. Marque de partage disais je, marque généreuse car vous l’aimez votre Truffaut. Lorsque vous vous exprimez en ligne, c’est pour remercier la qualité de l’écoute, la qualité de l’accueil, la qualité des produits, on cultive le bonheur chez truffaut et ça se sent dans vos posts. La proximité et l’ancrage dans son territoire sont aussi des valeurs qui transparaissent dans vos échanges, vous ne parlez pas de Truffaut mais de Truffaut Metz ou de Truffaut Rosny et on sent autour de cette notion de proximité la Valeur du service cher à l’enseigne.
Si on tentait de planter un diagnostique sur la stratégie de Truffaut on dirait que sa générosité est peut être son défaut. La diversité des sujets traités mériterait d’être réduite, le nombre de comptes alimentés aussi ce qui permettrait mécaniquement d’augmenter la densité, c’est-à-dire la fréquence des publications. On ne le dira jamais assez dans ces médias de flux que sont les réseaux sociaux, la densité est un facteur essentiel pour être lu et suivi.
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