L’extension du domaine de la lutte pour FB est d’exister à l’extérieur de son site. Ebay et Google se sont lancés dans la même course pour imposer à l’internaute un compte unique qui permettrait de se connecter à d’autres sites internet à l’image d’un « Single Sign On » universel.
Depuis la sortie de Facebook Connect en 2008 jusqu’à l’évolution des API d’Open Graph 2.0 annoncée fin 2011, Facebook a enrichi les fonctionnalités offertes aux sites internet pour développer leur interaction avec le réseau social préféré des français.
Open Graph a évolué de quelques widgets en 2008 (ex :I like), à un vrai protocole d’interaction avec les informations d’un profil et celles de ses relations. Ces solutions ont remporté un vif succès sur internet puisque plus de 90% des sites éditeurs en sont équipés.
Open Graph 2.0 permet aux sites tiers de récupérer les informations du profil et de ses contacts, de les compléter et d’afficher dans la timeline de l’internaute la nature de l’interaction : « j’écoute », « j’ai lu », « j’ai acheté », etc.
La nature de ces paramètres et le niveau d’interaction avec le profil des internautes nécessiteront plus que la simple identification via le compte FB (FBConnect). Celà se traduira par le développement d’une application FB « custom graph » qui, après l’accord de l’internaute, pourra publier les actions sur sa timeline. Ce type d’intégration par Dailymotion a fait exploser la consommation de vidéos via FB, +600% en 2 mois après 9 millions d’installation. L’application FB permettra de personnaliser les modules de prescription sociale du site ecommerce, par exemple : « c’est l’anniversaire de Laurent, il est fan du dernier album des Rolling Stones », « cet album a été écouté par 12 de vos amis », etc. On sent bien la puissance pour les sites marchands de ces nouveaux usages appelés social commerce. Lors d’un keynote que j’ai animé à Digital Paris, Jérôme Laurent Directeur Marketing de GoVoyage nous confiait que le taux de transformation d’un internaute en achteur lorsqu’il est recruté par le biais d’un module social est 1,5 fois supérieur à celui d’un internaute recrutait via google.
Spotify est le meilleur exemple d’intégration même s’il a été critiqué par les utilisateurs à sa mise en oeuvre. Le custom graph de Spotify permet de savoir sur votre fil d’actualité ou dans leur timeline ce que vos amis écoutent. Les champs d’application sont là aussi vastes. Par exemple, la capacité de spotifiy à rapidement vous prescrire des morceaux en fonction de ce que vos amis préfèrent.
La limite de l’exercice réside dans ce que les internautes considèreront comme de la donnée « privée ». Le social commerce se développe beaucoup aux US, je ne suis par certain que notre culture européenne l’adopte de si tôt.
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