En 2007, les thèmes du nouveau président
Nicolas Sarkozy, élu le 6 mai 2007 a prononcé son discours d’investiture dix jours plus tard, le 16 mai 2007.
Au cours de cette allocution d’une dizaine de minutes, le successeur de Jacques Chirac évoque la « lourde tache » qui l’attend, l’action de ses prédécesseurs mais aussi toute une série d’exigences auxquelles il n’entend pas déroger.
Évoquant en premier lieu ce « vieux pays », il dit penser au Général De Gaulle qui « sauva deux fois la République », à Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing qui « ont fait tant pour que la France entre de plain-pied dans la modernité », François Mitterrand symbole de « l’alternance politique » nécessaire « pour que France soit à tout les Français » et enfin Jacques Chirac qui œuvra notamment « pour la paix et fait rayonner les valeurs de la France » dans le monde.
Une litanie d’exigences
S’adressant au peuple français « un grand peuple avec une grande histoire », il « pense à cette attente » et à ce « besoin de croire en un avenir meilleur ». Il dit savoir « l’exigence si forte » qui l’accompagne et qu’il n’a « pas le droit de décevoir ».
S’en suit une litanie d’exigences qu’il entend incarner. Exigence de « rassembler les Français », de « respecter la parole donnée », de « morale », de « réhabiliter les valeurs du travail, de l’effort, du mérite et du respect », de « tolérance et d’ouverture », de « changement », de « sécurité et de protection », « d’ordre et d’autorité », de « résultats », de « justice », de « rompre avec les comportements du passé, les habitudes de pensées et le conformisme intellectuel ».
Il s’engage ensuite à remplir « scrupuleusement » son mandat avec la « volonté d’être digne de la confiance » donnée. « Je défendrai l’indépendance, l’identité, le respect de l’autorité de l’État et par dessus tout l’impartialité », dans une « démocratie irréprochable« .
Enfin, il appelle également à la construction d’une « Europe qui protège » et indique qu’il se battra pour « l’Union de la Méditerranée » et « le dévelopopement de l’Afrique« . Il a placé comme priorité de son mandat dans les relations extérieurs la « défense des droits de l’Homme » et la « lutte contre réchauffement climatique ».