Bayrou se risque au centre… de la matrice
140 signes pour un programme, c’est un peu court. François Bayrou l’a prouvé mercredi en se lançant dans le – périlleux – exercice de la tweet-interview. Lui dit « twinterview ». Sûrement une faute de frappe, accordons lui le bénéfice du doute. Bref (ça l’a été), pour sa troisième candidature présidentielle, le président du Modem se l’est joué geek. Enfin, il a essayé.
Sondages… pour ou contre ?
On a beau les prendre de haut, difficile de ne pas jeter (au moins) un coup d’oeil quand un sondage annonce la percée du 3e homme (en l’occurrence une femme, Marine Le Pen, selon BVA-Le Parisien) ou la lente érosion de la cote de l’homme providentiel… A moins de six mois de l’élection présidentielle, les instituts de sondages jouent déjà des coudes pour placarder leurs pronostics présidentiels, et les médias s’en régalent… Risque d’indigestion ?
NDA attaque le Président à tout va…
Ancien membre et cadre du parti présidentiel, Nicolas Dupont-Aignan navigue depuis 2007 vers ses propres rivages à bord de Debout la République. Candidat malheureux en 2007, il n’avait pu obtenir les 500 parrainages, il tire depuis, à vue, sur Nicolas Sarkozy.
Chantre d’une certaine idée du gaullisme, souverainiste affirmé et défenseur d’une sortie de l’euro comme monnaie unique, il s’en prend aujourd’hui au duo franco-allemand.
Christine Boutin veut résister, transmettre et construire
La candidate du Parti chrétien démocrate à l’élection présidentielle a présenté ce matin ses axes de campagne. A travers son discours-projet, elle a dévoilé les axes forts de sa candidature - résister, transmettre et construire – faisant de la famille « la pierre angulaire » de son action.
A Toulon, le Président bat la campagne
Plusieurs fournées de militants, livrés par cars entiers à l’abri des caméras, un Zénith plein à craquer et prêt claquer des mains, un argumentaire brodé d’allusions (malveillantes) aux programmes des candidats (officiels eux) à la présidentielle… Mais non, du haut de sa tribune toulonnaise Nicolas Sarkozy n’est pas en campagne, il préside. Et pourtant (comme dit Cécile Duflot) :
Le volet sécurité du programme du FN évalué à 2,5 milliards d’euros par an
Comme il l’avait fait pour le Parti socialiste (et ici), l’Institut de l’entreprise* a travaillé à un chiffrage des trois propositions phares du projet du Front national dévoilé le 19 novembre dernier.
Revaloriser le budget de la justice, reconstituer les effectifs de police et de gendarmerie supprimés de puis 2005 et créer 40.000 places de prison supplémentaires ont un coût. Au total, le montant annuel de ces trois ambitions monte à quasiment 2,5 milliards en fourchette haute.
Les présidentielles s’affichent (en attendant 2012…)
Exercice imposé pour les aspirants présidents qui ont passé avec succès l’épreuve des 500 parrainages : l’affiche officielle. Peu flatteuse, rarement originale, elle est pourtant un des outils clés d’une campagne. En attendant de voir ce qui vont pondre les graphistes des équipes de campagne pour 2012, rapide coup d’oeil dans le rétro… Où l’on constate que les candidats préfèrent rester classiques, au risque d’être un peu ringard.
Les micro-candidats voient grand
Ils sont désormais 13 en lice. Pardon, 21. Autant pour moi… 37. Plus deux abandons. Parce que la campagne présidentielle, ce n’est pas (que) pour ceux qui sont sûr de faire plus de 5%, même pas – jusqu’au 20 mars – seulement pour ceux qui ont leurs 500 parrains, une flopée candidats se bousculent au portillon. Certains ont déjà eu leur 1/4 d’heure de célébrité (d’autres pas…). Inventaire très subjectif mais (presque) exhaustif des micro-candidats.
Les candidats : Hervé Morin
Ministre de la Défense de mai 2007 à novembre 2010, Hervé Morin est un élu orginaire de Normandie. Terre où il a décidé d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle. Conseiller de François Léotard (ancien ministre de la Défense), maire d’Epaignes dans l’Eure, il est issu d’une famille d’agriculteurs (ses grands parents), pendant que son père, gaulliste, dirigeait une entreprise de maçonnerie.
(Parrainages) Un drôle de comité d’accueil au congrès des maires
Quand on est élu d’une commune, petite, moyenne ou grande et qu’on se rend chaque année, à Paris, en groupes resserrés, on devient forcément une cible. De marketing, commerciale… et électorale. Le 94e congrès des maires et son salon commercial attenant n’échappe évidemment pas à la règle.
Dès la sortie de la bouche du métro, ce mardi 22 novembre, l’élu local est l’objet de toutes les attentions et de toutes les tentatives de drague. Le pavillon 4 n’est encore qu’un lointain batîment que les premières sollicitations s’annoncent. Les grilles du parc des expositions porte de Versailles ne sont pas encore franchies qu’on a les mains chargées de prospectus.