Les engagements des candidats (9/10) : immigration et discriminations
Selon les programmes, la question de l’immigration est une question de priorité ou pas du tout. Sans surprise, Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy et Nicolas Dupont-Aignan sont ceux qui en parlent le plus. Quant aux discriminations, François Bayrou est celui qui se distingue le plus en voulant créer un ministère qui serait dédié à la question.
L’engagement des candidats : l’insécurité (8/10)
Les tueries de Toulouse et Montauban ont, l’espace de quelques jours, remis le thème sécuritaire au coeur de la campagne. Sitôt le deuil achevé, les problématiques économiques ont vite repris le devant. Alors que la sécurité avait été centrale lors de la campagne de 2007 (souvenez-vous du « Kärcher » et des « bandes de racaille »), elle n’apparaît même pas au second plan cette fois-ci. L’insécurité figure pourtant en huitième position dans les priorités des Français. Voilà pourquoi le blog NR Présidentielle 2012 a voulu faire un tour d’horizon des différentes propositions des candidats sur le sujet.
Eva Joly fait frémir le Cirque d’hiver
Aphorismes, assonances, allitérations, anaphores et rimes riches. Auréolée d’une nouvelle plume – celle de son directeur de campagne Stéphane Sitbon-Gomez – Eva Joly est entrée en piste pour le dernier meeting présidentiel d’Europe Ecologie-Les Verts, mercredi au Cirque d’hiver, à Paris. Plus de 2.000 militants dans les tribunes, quelques uns dans une obscure succursale ou dehors, « debout sous la pluie ». Même si on ajoute ceux qui ont suivi d’un oeil ou d’une oreille la retransmission live sur le site evajoly2012.fr, on est loin des meetings géants des cadors de la campagne. Perdants d’avance sur les questions de taille, les écolos ont joué – un peu tard – la carte du « Eva pour tous et tous pour Eva ». L’ovni de la campagne (quoique Jacques Cheminade lui fasse une concurrence sérieuse…) les a convaincus avec un discours toujours atone, mais poétique et plein d’humour.
Après les tours de chauffe du colérique Dany Le Vert, de la sautillante Cécile Duflot, et du toujours sérieux Yannick Jadot, c’est une Eva Joly détendue qui est montée à la tribune. Dernière prestation dans l’arène, dernier discours, derniers applaudissements. Comme un soulagement. Des adieux à la scène pour lesquels la candidate écologiste a sorti le grand jeu, élevant même parfois la voix, et prouvant qu’en dix mois de campagne, elle a beaucoup appris.
Eva Joly fait mouche avec son « Sarko Tour »
La candidate écologiste ne ménage pas ses efforts pour enfoncer le président sortant. Celle qui martèle depuis deux semaines que Nicolas Sarkozy aurait illégalement financé sa campagne en 2007 organisait aujourd’hui son « Sarko Tour 2007 2012″. Une opération de com’, destinée à faire porter son message un peu plus loin. Après tout, à 2% d’intentions de vote, elle n’a rien à perdre.
Le principe est simple : une vingtaine de journalistes convoqués pour un trajet en « Sarkozie » de Neuilly à l’Elysée, à bord d’un car habilement rebaptisé « Sarko One ». Première étape : l’ancien appartement de Nicolas Sarkozy dans la très chic banlieue de Neuilly, dont il fut le maire. Les militants écologistes improvisent alors une manifestation et réclament des comptes au président. « Nicolas Sarkozy doit mettre sur la table le contrat de prêt qui lui a permis d’acquérir cet appartement », scande Eva Joly, au micro.
Les engagements des candidats : la fiscalité (7/10)
Qui n’a jamais frémi en remplissant sa déclaration de revenus ou en découvrant sa feuille d’impôts dans sa boite aux lettres ? Trop élevés, trop mal répartis, trop injustes, les impôts n’ont pas leur place dans le coeur des Français. Pourtant, ce sont bien eux qui permettent le fonctionnement de la Sécurité sociale, des services publics, des allocations et indemnisations diverses, de l’école. Bref, de l’Etat-providence que nous envient nombre d’étrangers. En temps de crise, la fiscalité est donc un enjeu crucial de l’élection présidentielle. Les candidats préconisent tous une meilleure répartition des prélèvements. Reste à définir ce que signifie « meilleure ».
Les engagements des candidats : la jeunesse, l’école et l’éducation (6/10)
Tous les acteurs du monde éducatif s’accordent pour le dire : l’école va mal. Résultats en baisse au primaire, échecs scolaires au collège, difficultés d’orientation au lycée et problèmes d’insertion dans le monde professionnel à l’université ternissent l’image de la France en Europe et dans le monde. Mais si les candidats à la présidentielle s’accordent sur la volonté de redonner à l’école de Jules Ferry toutes ses couleurs, leurs copies sont divergentes. Au lecteur à présent de les noter.
- (Photo NR)
Les engagements des candidats (5/10) : le logement
Pour de nombreux français, c’est le premier poste de dépense du budget du foyer. Le logement est une denrée parfois rare en France et la Fondation Abbé-Pierre n’en finit plus de pointer le mal logement. Un thème qu’elle a cherché à imposer dans la campagne grace à l’aide d’Eric Cantona. Les candidats ne pouvaient passer à côter d’un sujet que les Français placent dans leurs priorités.
A Vincennes, les militants socialistes ont la confiance tranquille
Les marathoniens étaient de sortie hier à Paris. En shorts et baskets le matin, transpirant pour les 42,195 kilomètres, en costume, cravate et mocassins l’après-midi, suant pour lever les foules. Nathalie Arthaud au Zénith, Nicolas Sarkozy à la Concorde et François Hollande à Vincennes se sont lancé pour le sprint final, après plusieurs mois de campagne. Les deux derniers se sont toisés par meetings interposés, à 30 minutes de footing l’un de l’autre, affichant étrangement la même jauge de 100.000 participants chacun. A la louche.
Les engagements des candidats (4/10) : la dette publique
Si François Bayrou avait dès 2007 tiré la sonnette d’arlame quant au niveau d’endettement de la France, la plupart des candidats de 2012 ont fait du retour des comptes à l’équilibre un préalable pour mener, ensuite, leur politique. Mais les moyens, bien évidemment divergent.
Les engagements des candidats : la croissance économique (3/10)
La croissance du PIB, en berne, s’élevait seulement à 0,2% à la fin de l’année 2011, selon l’Insee. Pourtant, elle est à la base de notre système économique. Lorsque la production de richesses augmente, la quantité de travail à fournir suit, et le chômage diminue. A l’inverse, lorsque l’économie est en récession et que la production baisse dans les entreprises, des salariés se retrouvent sans travail. La croissance conditionne donc l’emploi, et par voie de conséquence le niveau de vie des Français. Pour remédier à ce cercle vicieux, chaque candidat a formulé ses solutions, dont voici la compilation.