Les nouveaux défis idéologiques de la gauche
Solidarité, tolérance, services publics à gauche ; travail, ordre, innovation à droite. Au-delà des mots, le dernier sondage commandé par la Fondation Jean-Jaurès esquisse les clivages qui posent le nouveau décor idéologique dans lequel va se jouer la présidentielle 2012. Pour Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean-Jaurès, s’il veut jouer gagnant, le Parti socialiste va devoir réactualiser ses classiques… et transcender les âges et les classes sociales.
Faut-il publier la liste des parrains ?
Le sénateur de Moselle, Jean-Louis Masson (il ne fait partie d’aucun groupe politique) a déposé une proposition de loi organique pour modifier la règle qui impose à un candidat de l’élection présidentielle de compter le parrainage de 500 élus sur 30 départements ou territoires d’outre-mer différents.
Selon le parlementaire, cette disposition qui a été rehaussée de 100 à 500 parrainages en 1976, porte aujourd’hui atteinte à la représentativité de certains courants d’opinion à l’élection présidentielle. Il cite le cas de 2002 où André Gluckstein, qui n’avait obtenu même pas 0,5 % des suffrages, avait eu moins de difficultés que Jean-Marie Le Pen à obtenir ses parrainages. Et en 2012, Marine Le Pen exprime déjà ses difficultés à rassembler le nombre minimum pour se présenter.
L’élection de Jacques Chirac en 1995 et 2002
Entre les deux mandats, petite révolution dans la Ve République, l’instauration du quinquennat.
Les élections de 1981 et 1988 de François Mitterrand
En 1981, le portrait électronique dévoilé par Jean-Pierre Elkabbach et Etienne Mougeotte est passé à la postérité.
1965 – 2007, les présidents à la une
Charles De Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy… D’élections et réélections, ils ont fait la une des gazettes. Florilège des unes de la Nouvelle République.
L’élection de Valéry Giscard d’Estaing
En 1974, c’est Michel Péricard au téléphone avec le Ministère de l’Intérieur, qui confirme les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle remportée par Valéry Giscard d’Estaing avec 50,81% des suffrages.
La vidéo originale de l’Ina.
En vidéo, l’élection de Georges Pompidou
1969, deuxième élection au suffrage universel direct. Le premier ministre Georges Pompidou l’emporte face à Alain Poher, de président du Sénat de 1968 à 1992, et de président de la République française par intérim en 1969 et 1974.
La vidéo originale est sur le site de l’Ina.
La première élection présidentielle au suffrage universel
En 1965, le général de Gaulle est réélu avec 55 % des suffrages. Il s’agit de la première éléction présidentielle au suffrage universel direct.
Sur cette vidéo de l’Ina, on y aperçoit au Ministère de l’Intérieur, un grand tableau avec les noms de DE GAULLE et MITTERRAND.
La vidéo originale est à voir sur le site de l’Ina.
Qui peut devenir président de la République ?
La France doit au général de Gaulle et au référendum du 28 octobre 1962, de choisir son président de la République au suffrage universel. Une personnification du scrutin qui expliquerait, en partie, le fait qu’il s’agit de l’élection au plus fort taux de participation en France.
Coût du projet socialiste, la guerre des chiffres se poursuit
Après la contre-offensive de l’UMP sur le coût du projet présidentiel socialiste, quelques jours après la désignation de François Hollande, le parti de la majorité a enfoncé le clou lundi 31 octobre en publiant sur son site internet une infographie reprenant sa démonstration.
Pour le parti du président Nicolas Sarkozy, pas de doute, ce que promettent les socialistes coûterait 255 milliards d’euros sur cinq ans. Dans son plan de bataille pour 2012, l’UMP a prévu de dévoiler son projet pour la présidentielle d’ici fin 2011.
Des chiffres bien évidemment contestés selon les sensibilités politiques et qui restent très fortement liés à la conjoncture économique à venir.