Le grand soir pour Jean-Pierre Chevénement ?
Le président du MRC – Mouvement Républicain Citoyen – Jean-Pierre Chevénement sera l’invité de Laurent Delahousse ce soir au 20 h de France 2. Le sommet du G20 terminé, les cendres de la crise grecque encore bien chaudes, le leadership assumé du tandem Merkel-Sarkozy et la page de la primaire socialiste définitivement tournée, donnent à l’ancien ministre socialiste une ouverture réelle s’il souhaite officialiser sa candidature.
Son dernier livre « Pourquoi je serai candidat« , mais aussi ses déclarations au printemps dernier semblent attester qu’il pourrait se lancer. Au printemps dernier, il avait en effet annoncé qu’il se déterminerait à l’automne 2011. Nous y sommes.
Coût du projet socialiste, la guerre des chiffres se poursuit
Après la contre-offensive de l’UMP sur le coût du projet présidentiel socialiste, quelques jours après la désignation de François Hollande, le parti de la majorité a enfoncé le clou lundi 31 octobre en publiant sur son site internet une infographie reprenant sa démonstration.
Pour le parti du président Nicolas Sarkozy, pas de doute, ce que promettent les socialistes coûterait 255 milliards d’euros sur cinq ans. Dans son plan de bataille pour 2012, l’UMP a prévu de dévoiler son projet pour la présidentielle d’ici fin 2011.
Des chiffres bien évidemment contestés selon les sensibilités politiques et qui restent très fortement liés à la conjoncture économique à venir.
Nucléaire : ce qu’en disent les partis
Éva Joly, candidate d’Europe Ecologie les Verts, veut emmener le candidat socialiste François Hollande vers une sortie du nucléaire en France. Pour l’eurodéputée, ce que propose le député correzien n’est pas assez. Mieux, elle souhaite même faire venir François Hollande à Fukushima, où elle vient de se rendre.
Pour Éva Joly, dans son interview au Monde, « la gauche serait folle de ne pas sortir du nucléaire ». Elle conditionne même un accord avec le PS à la présidentielle à un calendrier de sortie du nucléaire.
Pour le Parti socialiste, justement, le projet pour 2012 donne un cadre large sur le nucléaire :
« Il s’agit de garantir l’indépendance et la sécurité énergétique de la France, donc de sortir de la dépendance au pétrole et au nucléaire. »
Jean-Luc Mélenchon demande un débat public à François Hollande
Sur France Info, le leader du Parti de Gauche a de nouveau demandé au PS et à François Hollande l’organisation d’un grand débat public.
Jean-Luc Mélenchon qui a passé « 32 ans au PS » explique avoir vu dans le succès des primaires socialistes l’envie des Français de voir se poser les questions de fonds, plutôt que les petites phrases politiques.
Reconnaissant que François Hollande est « incontestablement un candidat de gauche« , il juge toutefois son programme « un peu court ».
Jean-Luc Mélenchon qui connait bien le candidat socialiste a souvent été féroce avec François Hollande. S’opposant notamment vivement à lui lors de la campagne pour le référendum sur la constitution européenne. Régulièrement, il ne cache pas son agacement vis-à-vis des prises de positions du champion socialiste, comme sur son blog.
Livre : l’humain d’abord par le Front de Gauche
Un smic à 1.700 € net, une retraite à taux plein à 60 ans, des salaires maximums dans les entreprises, un revenu maximum fixé à 360.000 € par an ou le blocage des échanges de capitaux vers les paradis fiscaux… sont quelques unes des propositions du Front de Gauche pour 2012.
Crée en 2009, Le Front de Gauche vient de publier un livre programme en vue de la présidentielle et de la législative. Il a toujours à sa tête l’ancien sénateur et ministre socialiste Jean-Luc Mélenchon.
Livres : la troisième voie de François Bayrou
Dans 2012 Etat d’urgence, le troisième homme des élections présidentielles de 2007 – au premier tour, François Bayrou se plaçait derrière Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal avec 18,57% des voix – se pose une fois encore comme alternative aux deux partis majoritaires.
Livres : Repenser l’Etat
Aux éditions Seuil, Philippe Aghion et Alexandra Roulet livrent leur vision d’un nouvel état. Pour le professeur d’économie à Harvard et à l’École d’économie de Paris, le débat actuel sur le poids de l’État face à l’économie mondialisée ne doit pas se situer seulement sur le plan « plus d’État » ou « moins d’État ».
La santé, hors programme ?
Malade la santé ? « Le service public hospitalier est mis en cause, le financement des soins courants connaît une privatisation rampante. En médecine de ville, la pratique des dépassements d’honoraires se banalise tandis que sur le territoire, les déserts médicaux se multiplient ».