Ondes. Youpress, un collectif de journalistes indépendants, consacre un webdocumentaire à New Fabris, intitulé « Onde(s) de chocs. Jusqu’où les ménera la crise ? » .
Youpress est l’auteur du fameux scoop « Casse toi pauv’ con ». Mais pas que.
A Châtellerault, les reporters de cette agence ont voulu mesurer la trace qu’ont laissée les « Fabris » et leur spectaculaire lutte. Raconter aussi toutes ses vies bouleversées à cause de la crise. Leur webdocumentaire (qui peut être soutenu via internet) sort au fil des prochaines semaines.
Pourquoi parler de ça ici ? Parce que Fabris a effectivement marqué les esprits à Châtellerault. Et parce que trois ans après, poser un regard apaisé et distancié sur ce qui demeure une aventure hors normes, c’est bien.
Je me trouvais dans un des bus qui montaient les salariés de Fabris vers la capitale, en juillet 2009, où ils allaient demander des comptes à Renault, au siège de Boulogne.
Pendant le trajet, un journaliste de RTL, également dans le car, prenait régulièrement l’antenne en direct pour donner l’avancée vers Paris de la horde sauvage des Fabris que la réputation et l’affaire des bonbonnes de gaz avaient précédée.
En fait de horde, c’est celle des télés et des radios, déchaînées devant les grilles de Renault, qui a surpris tout le monde. Même les salariés. Poser un regard apaisé, oui, c’est bien.