Cloclo. Mal aimé, je suis le mal aimé. Les gens me connaissent tel que je veux me montrer. Mais ont-ils cherché à savoir tralalalalala, lalala lalala… Pardon.
Quel rapport y a-t-il entre la célèbre chanson de Claude François et un de nos plus éminents hommes politiques (mais non, je ne me moque pas) : Philippe Rabit ?
La question mérite bien d’être posée tant l’ex-jeune loup du RPR (il avait horreur qu’on l’appelle comme ça), débarqué sur la scène (politique) dans les années 90, fait figure de mal aimé, des électeurs s’entend.
Législatives, cantonales, municipales, régionales. Depuis plus de 20 ans, avec un acharnement qui, soyons juste, force le respect, ce fils de Manuchard a tout, absolument tout tenté. Et tout osé, y compris recruter « La Grande Duduche », j’y reviendrai.
Mais toujours sans succès.
Son seul (vrai) fait d’arme à ce jour : avoir mis en ballottage, en 1992, Edith Cresson, alors Premier ministre, lors d’une élection cantonale très serrée.
Philippe Rabit, que sa maman voyait devenir Président, rapporte la légende locale, ne baisse pourtant pas les armes. Par conviction ? Certainement. Par goût du sport ? Peut-être. Pour embêter son meilleur ennemi le député-maire Nouveau centre de Châtellerault Jean-Pierre Abelin, dont il est le cauchemar ? Aussi.
En tout cas, rebelote : le conseiller régional UMP a annoncé, il y a quelques semaines, sa candidature pour les prochaines législatives.
C’est un adage : quand on sort Rabit par la porte, il rentre par la fenêtre.