Parties de campagne (9) : l’art de la défaite

Fairplay. On doit ça à Jean-Pierre Abelin, battu dimanche par la candidate écologiste Véronique Massonneau, d’avoir été fairplay après une défaite qui a dû lui faire pourtant très mal.

Digne, le député (Nouveau centre) sortant a rapidement reconnu sa défaite et salué la victoire de sa concurrente.

 

Ce n’est pas donné à tous les hommes politiques de savoir surmonter ce type d’épreuves. J’ai en tête des exemples de mauvais perdants qui oublient leurs propres insuffisances pour chercher toutes sortes de responsables. Et en premier lieu : les journalistes !

Ce n’a pas été le cas de Joël Tondusson, pourtant durement touché, lui aussi, par sa chute aux municipales de 2008, face au même Jean-Pierre Abelin.

On le voit sur la photo (en haut) dans son bureau de la mairie, sonné, quelques minutes seulement après la confirmation du résultat, en compagnie d’Edith Cresson.

Mais l’ancien maire socialiste avait lui aussi publiquement choisi la dignité et la continuité républicaine. Celles qui apaisent.

Ci-dessus :

Photo 1 – Abelin et Tondusson, ensemble sur l’estrade de l’ancien musée au moment de l’annonce des résultats des municipales de mars 2008.

Photo 2 – Les deux mêmes, quelques jours après, au moment de la passation de pouvoir au conseil municipal.

 

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