Perchoir. Pour continuer avec Ségolène Royal (voir le post précédent), je ne reviendrai pas ici sur le spectacle croquignolesque, qui s’est joué il y a trois semaines à La Rochelle. Tout a été dit, écrit et tweeté sur le sujet.
Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d’ années dans un engagement désintéressé.
— Valerie Trierweiler (@valtrier) Juin 12, 2012
Au-delà de la stratégie de l’ancienne candidate à la présidentielle, je me dis quand même qu’elle a sans doute manqué d’un peu de témérité et singulièrement de clairvoyance en se présentant en Charente Maritime plutôt que dans une circonscription où on lui tendait la perche, pour ne pas dire le perchoir : Châtellerault.
« Quand on sait ce qu’on sait, qu’on entend ce qu’on entend et qu’on voit ce qu’on voit, on a raison de penser ce qu’on pense », plaisantait Pierre Dac.
Et justement, quand on voit ce qu’on voit et qu’on sait ce qu’on sait, on imagine que Ségolène Royal aurait connu un sort moins humiliant ici, où l’écologiste Véronique Massonneau est sortie victorieuse du député sortant Nouveau centre Jean-Pierre Abelin, que là-bas.
Un (autre) confrère l’a écrit dernièrement dans La Nouvelle République/Centre Presse.
Que ne s’est-elle souvenue, la Madone du Poitou, comme la surnomme ironiquement la presse parisienne, de ses scores locaux aux deux dernières élections régionales ou à la présidentielle de 2007. Et de l’accueil que lui a toujours réservé Châtellerault.
Mais bon, quand on voit ce qu’on voit.
Photos
En haut : Ségolène Royal, au bon vieux temps (en 2004) trinquant à la Foire-exposition de Châtellerault, avec le maire socialiste Joël Tondusson. On aperçoit derrière, à droite, Brigitte Tondusson.
Ci dessous : la même venant rencontrer les salariés de New Fabris à l’été 2009.