Jean-Philippe Viret, contrebasse • Édouard Ferlet, piano • Fabrice Moreau, batterie.
L’album est sorti en septembre 2008, autant dire que je l’avais un peu loupé. Pas les critiques jazz, qui l’ont tous encensé comme un seul homme, au point que la photo de couverture, en soi déjà énigmatique, doit aujourd’hui être couverte d’étoiles, de clefs, d’émoi…
Entre jazz et musique française du début XXe, des compositions mélodiques et des atmosphères impressionnistes, de la contrebasse souvent à l’archet, une batterie tout en finesse qui fait beaucoup chanter les cymbales, un pianiste au toucher précis et expressif… Coloré, imagé, « Le temps qu’il faut » est aussi – surtout ? – un album émouvant.
On peut écouter un extrait de Peine perdue, titre très cinématographique, sur le site de Jean-Philippe Viret (rubrique disques) : http://www.viret.com/
« Le temps qu’il faut » est édité par le label Mélisse (créé par Edouard Ferlet), et distribué par Abeille music.
Très bon choix! :-))Ce qui est terrible dans ce disque, c’est l’harmonie incroyable qu’iil y a entre les musiciens, plus que les mélodies elles-mêmes, je trouve. Il diffuse une sorte d’osmose qui vous emporte loin loin…
identité une identité propre, c’est tout à fait ça, cher Zigzag il y a vraiment dans ces compos une inspiration qui sort des sentiers battus. Je ne sais pas si c’était déjà notable dans ses albums précédents ? c’est le premier que je découvre.
Jean-Philippe Viret Un excellent disque qui possède je trouve, une identité propre.