4 nov 2011
mariellaesvant

Le rêve américain de Marine Le Pen vire au cauchemar

Table de banquet clairsemée, cocktail à huis clos, entretiens annulés ou écourtés… Le rêve américain de Marine Le Pen a tourné court. Sa virée new-yorkaise a été émaillée de couacs plutôt embarrassant pour la candidate du Front nationale. Elle qui avait pourtant traversé l’Atlantique pour se forger une stature internationale.

 

Le web journal des Français de New York a suivi la candidate du FN.

Le web journal des Français de New York a suivi la candidate du FN.

A défaut de son portrait en pied au côté des grands de ce monde, Marine Le Pen a posé devant la statue de la Liberté. Pour le reste… Seuls quatre des dizaines d’ambassadeurs et diplomates francophones conviés a son déjeuner onusien sont venus goûter les plats. Dont un seul francophone, qui pourra toujours traduire à ses voisins de tables le contenu de la copie sur sa « politique internationale » distribuée entre la poire et le dessert.

Quant à l’ambassadeur d’Israël, brandi comme un trophée par la candidate du FN… il a apparemment du mal à digérer. Ron Prosor affirme s’être rendu au déjeuner « en raison d’un malentendu« . On lui avait présenté la chose comme « une rencontre organisée par la mission française à l’Onu, affirme le ministère israélien des Affaires étrangères. Quand il a compris qu’il était tombé dans un piège, il a préféré se retirer en douceur pour ne pas faire de scandale. » D’ailleurs, la fille de son père est toujours persona non grata en Israël pour un « détail » qui ne passe toujours pas. Sauf si elle veut faire du tourisme, puisqu’elle a l’air d’aimer ça.

Les manifestants d’Occupy Wall Street lui ont aussi tourné le dos, deux élus républicains ont essayé de lui fermer la porte au nez, les femmes républicaines, plus subtiles, ont simplement boudé. En passonaria de la finance, elle fait un discours… sur un bout de trottoir en face du Fonds monétaire international.

1 Comment

  • Voilà ce qui arrive, lorsque l’on est encore personne sur l’échiquier politique internationale et que l’on veut faire le forcing médiatique aux États-Unis.

    D’ailleurs Marine Le Pen qui fait constament la leçon à ses sympatisants afin de leur faire prendre une carte de son parti politique aurait mieux fait justement d’aller elle-même prendre une carte de consultante dans un organisme international tel que L’ONU; L’UNICEF; L’OMS; L’UNESCO; L’OCDE (ou autres) afin d’obtenir la position de quelqu’un qui soit véritablement important au plan de la politique internationale, plutôt que d’aller ainsi se la péter aux États-Unis devant tous le monde avec rien dans les poches.

    Bien fait pour elle, elle n’a plus à présent qu’à rentrer en France pour continuer à vendre ses cartes à 15 et 30€ sur les marchés!

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